jeudi 1 janvier 2009

Take Me Out to the Hockey Game

1er janvier 2009. Le jour de l'an. Alors que plusieurs se remettaient avec peine de leur party de la veille, je marchais dans la rue vers 10h30 ce matin, frais et dispo, en direction du Wrigley Field.

J'empruntais le même chemin qu'en octobre dernier, alors que j'avais assisté au premier match des séries des Cubs dans ce légendaire stade. Pendant cette marche de 15 minutes, j'y ai croisé de nombreux fans qui portaient des gilets de leurs équipes favorites. Cette fois-ci, ce n'était pas les Cubs, mais bien les Blackhawks et les Red Wings de Detroit. Deux équipes parmi les six originales de la Ligue nationale de hockey.

Une game de hockey au Wrigley Field. Qui l'aurait cru? D'ailleurs, le Wrigley Field, qui est surnommé Friendly Confines, avait été rebaptisé Frozen Confines pour l'occasion.


En me promenant dans Wrigleyville (un quartier entièrement dédié au baseball), je trouvais ça drôle d'y voir autant de symboles de hockey un peu partout. En fait, j'ai senti depuis mon retour à Chicago que la ville entière vibrait hockey. Alors que normalement, les quatre autres équipes professionnelles (Bears, Cubs, White Sox et Bulls) passent bien avant. Mais bon, les Hawks connaissent une très bonne saison, alors ça ne nuit pas!

Le match était prévu pour midi et je voulais arriver pas mal à l'avance, question de profiter des festivités entourant l'événement. C'est devant la mythique enseigne rouge que j'y ai rencontré deux amis de Montréal qui étaient là pour couvrir l'événement pour RDS. En tant que Chicagoan d'adoption, j'ai évidemment pu les enligner sur certains aspects du quartier.

Premier arrêt, le bar Slugger's, reconnu pour ses cages de frappeurs au deuxième étage. On se rend là, le premier étage commence déjà à se remplir royalement. En se rendant au deuxième, manque de veine, l'étage a été réservé pour un party privé.

On rebrousse chemin et mon ami Pat interview quelques spectateurs sur cet événement historique.


En faisant le tour du stade, on arrive inévitablement sur la rue Waveland, devenue célèbre pour les balles des coups de circuit que Sammy Sosa y envoyait. C'est aussi là que se trouvent les rooftops (toits d'immeubles) où les gens peuvent suivre les parties. Ne faisant ni une ni deux, nous nous essayons pour aller sur l'un de ses toits. Après avoir argumenté un peu avec l'un des propriétaires de l'endroit (et avoir plogué le fait qu'on venait de Montréal), on a pu monter au sommet. Premier constat, la vue est vraiment meilleure que je le pensais! On est certes assez loin de l'action (et le fait de ne pas être dans le stade doit aussi nuire à l'ambiance), mais on voit très bien la patinoire. Je prends plusieurs photos.

On continue notre tour du stade et je décide finalement d'y pénétrer, car il est 11h45. Autre constat une fois entré, ça circule pas mal moins bien dans les corridors avec toutes ces personnes qui portent des manteaux d'hiver! L'été, pour les matchs des Cubs, je ne me rappelle pas avoir été pris aussi longtemps dans un "bouchon de circulation".

Finalement, j'arrive à mon siège. Je suis sur le côté droit, dans le fond du champ. La perspective de la patinoire est intéressante à prime abord, mais je remarque assez rapidement qu'il m'est particulièrement difficile de suivre la rondelle (dès qu'elle est en arrière des buts, je perds tout). Pas grave, je suis LÀ!

Quelques secondes à peine après mon arrivée, c'est le début de la période d'échauffement. La plupart des joueurs portent des tuques ou cagoules. C'est spécial. Je sens vraiment que je vis un moment particulier (hum, me semble avoir déjà écrit ça en novembre dernier pour quelque chose d'autre!).

"Du hockey comme dans le temps d'Eddie Shore et Toe Blake", mentionne la pancarte qu'un partisan brandit tout près de la patinoire. Avec ce beau clin d'oeil à Slap Shot, il ne pouvait pas si bien dire.

Avant le début du match, on présente quelques joueurs qui ont marqué l'histoire des Hawks et des Cubs (dont Stan Mikita, Bobby Hull et Ryne Sandberg). Les hymnes nationaux suivent. Et pendant celui du Canada, ça chante pas mal fort. Je crois qu'il y a beaucoup de Canucks dans la place!



On demande ensuite aux spectateurs de brandir le carton qui a été laissé sur leur siège. Tout le monde s'exécute et on remarque que ça donne les mots "Happy New Year" et "Winter Classic Blackhawks-Red Wings". De toute beauté.

Le match débute à fond de train avec du jeu très robuste. Malheureusement, je me sens quand même assez loin de l'action et je n'entends pas le jeu (contrairement aux amphithéâtre conventionnels où il y a des micros placés dans les bandes). On comprend à peine ce que dit l'arbitre lorsqu'il y a une pénalité. Et quand les Hawks marquent un but, il y a toujours un délai de réaction dans ma section, car on ne sait pas trop si la rondelle est entrée!

Outre ces petits détails, je m'amuse grandement et j'essaie pleinement de profiter de cet événement qui sera sûrement unique dans ma vie. Alors que les deux premières périodes étaient très clémentes au niveau de la température (c'était nuageux tout le long, avec une petite brise et environ -2 degrés celcius), je dois dire qu'il était temps que la troisième période se termine, car ça n'allait pas en se réchauffant!

Alors qu'il restait un peu plus de 7 minutes à la rencontre, les anciennes vedettes des Cubs et des Hawks ont entonné la populaire chanson incontournable du Wrigley Field, Take Me Out to the Ball Game. Sauf que là, ils ont changé ça pour Take Me Out to the Hockey Game. Amusant.


S'il y a une chose qui m'a déçu aujourd'hui, c'est que je n'ai pas pu mettre la main sur une tuque spéciale "Winter Classic". C'est durant la première période que j'ai constaté que plusieurs spectateurs en portait une. J'ai donc décidé d'aller m'en chercher une pendant le premier entracte. Eh bien, j'ai dû faire 6-7 magasins pendant une bonne demi-heure. Sans succès. Et après la rencontre, j'ai fait le tour de toutes les boutiques du quartier. Rien à faire, c'était peine perdue. Même pas moyen d'en trouver sur internet... À moins que ça se retrouve sur ebay éventuellement!

Ah, j'allais oublier. Justement pendant le premier entracte, je suis allé aux toilettes. La particularité des urinoires du Wrigley Field, c'est qu'ils sont de type "abreuvoir pour cheval", si vous voyez le genre. En arrivant pour m'installer, je croise un monsieur qui vient juste de finir sa besogne. Je le reconnais immédiatement: Don Cherry! Mautadit, être arrivé quelques secondes plus tôt, j'aurais pu me soulager à côté de lui...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

oh! lala je crois que tu as fait des envieux d`après moi tes amis qui sont fous du hochey ont été un peu jaloux mais certainement contents pour toi ...mais bon c`est la vie , il faut faire des choix et surtout ne pas avoir de regret. Bonne journée xx