dimanche 11 janvier 2009

Jeune vieillard

Dès le visionnement de la première bande-annonce du film The Curious Case of Benjamin Button, ce film m'intriguait grandement. D'abord, par son traitement visuel irréprochable, par son réalisateur David Fincher, par le fait que cette production marquait la 3e collaboration entre Brad Pitt et Fincher, par l'histoire inusitée et originale d'un gars qui vieillit à l'envers et par le fait qu'une partie du film a été tournée à Montréal à deux coins de rue de mon ancien bureau (j'y avais d'ailleurs vu la bette à Pitt).

J'ai été voir le long métrage ce week-end. Je n'ai pas été déçu, même si le résultat final n'est pas aussi extraordinaire que ce que le laissait présager la bande-annonce.

Visuellement, le film est impeccable. On suit l'histoire de Benjamin Button, un homme qui, lorsqu'il est né, avait le corps d'un vieillard. Et plus les années passaient, plus Benjamin grandissait en rajeunissant. Quelqu'un qui n'a pas vu le film peut avoir de la misère à s'imaginer comment on peut représenter un personnage de la sorte. Eh bien, les concepteurs ont réussi un véritable tour de force, car on y voit Brad Pitt presque tout le long du film. Et surtout, on y croit plus que jamais.


Avant d'aller voir le film, une amie qui l'avait vu m'avait dit que ça ressemblait à Forrest Gump. Après coup, je peux dire qu'il y a effectivement certains éléments qui s'y rapprochent (un gars différents qui vit des trucs incroyables, une histoire d'amour avec une amie d'enfance, etc.). Cela dit, dans l'ensemble, les deux films sont totalement différents. Benjamin Button est davantage mystérieux et s'apparente plus à un film de Tim Burton.

Après le moyen Zodiac, David Fincher revient en force avec ce Button (l'histoire est tirée d'une courte nouvelle parue en 1921). Mais à cause de certains choix plus ou moins convaincants (les scènes avec le personnage mourrant de Cate Blanchett et sa fille, l'allusion à l'ouragan Katrina en Nouvelles-Orléans), ce long métrage n'approche pas le niveau de qualité de Fight Club et Seven. Il vaut toutefois assurément le visionnement, au grand écran.

Aucun commentaire: