samedi 28 novembre 2009

Les (derniers) albums du mois

Il y a plusieurs albums que je voulais vous suggérer avant de mettre fin à ce blogue. Pour quelques-uns de ceux-ci, je les ai pris sur le blogue Pop Apocalypse, une véritable caverne d'Ali Baba de musique indie rock.

Them Crooked Vultures
Them Crooked Vultures

Vous vous rappelez à quel point j'étais excité par le spectacle de Them Crooked Vultures en août dernier, le supergroupe formé de Dave Grohl (Foo Fighters), Josh Homme (Queens of the Stone Age) et John Paul Jones (Led Zeppelin)? Le concert était vraiment solide et j'avais énormément hâte à la parution de l'album. Au fil des semaines qui ont suivi, grâce à une campagne de marketing soigneusement fignolée, quelques bribes des chansons du groupe ont surgi sur la toile. Et c'était plus que bon. Ça augurait donc très bien pour l'album. Puis, il y a quelques jours, le fameux opus est sorti. Et ce ne fut pas le chef-d'oeuvre rock annoncé. Il y a certes quelques petites bombes ici et là, mais le disque s'essouffle grandement en fin de parcours et on reste avec une impression de "ç'aurait pu être tellement mieux" à la fin. Très dommage.







The Flaming Lips
Embryonic

Je dois avouer ne pas avoir vraiment écouté encore la nouvelle galette des Lèvres enflammées. Mais malgré tout, je ne pouvais passer à côté de ce disque, car chaque nouvelle parution de ce groupe original et inventif vaut le détour. On peut dire qu'ils sont en quelque sorte les Pink Floyd des années 2000, en plus flyé et moins révolutionnaire, disons.



St. Vincent
Actor


J'avais complètement passé à côté de ce disque paru en mai dernier. Peut-être en raison de la pochette qui m'avait rebuté. Avouez que ça ne donne pas l'impression d'un disque indie pop! St. Vincent, qui a auparavant joué avec Polyphonic Spree et Sufjan Stevens, faisait autrefois dans le low fi. Maintenant, elle a plus de moyens et elle propose un album plus consistant. La pièce Actor Out of Work est parmi mes préférées de l'année.







Julian Casablancas
Phrazes For the Young

Bon, en voilà un autre qui se lance dans la carrière solo! Leader des Strokes, Julian Casablancas fait paraître sa première oeuvre en solitaire. Et l'album commence de très belle façon avec l'excellente Out of the Blue. On croirait entendre les Strokes là-dessus. Puis les deux pièces suivantes ne sont pas mauvaises non plus. Aurions-nous droit à un très bon album? Malheureusement non, puisqu'il s'agit presque des trois seules pièces qui valent la peine d'être écoutées. Faudra patienter au prochain disque des Strokes pour sûrement avoir de quoi de véritablement bon à se mettre sous la dent.





The XX
XX

Ce groupe sorti de nulle part connaîtra peut-être un bon succès. Formé en 2005 à Londres, la formation fait paraître son premier disque aux accents pop. Déjà, le buzz est énorme alors que le réputé magazine NME l'a placé au 6e rang de sa liste annuelle des "Future 50".





Built to Spill
There Is No Enemy

Je ne connaissais ce groupe que de nom, sans l'avoir véritablement écouté. Influence des bands comme Death Cab For Cutie et The Strokes, la formation d'Idaho roule sa bosse depuis 1992 et a sept albums à son actif. Le plus récent comprend sa part de chansons accrocheuses, dont Good Ol' Boredom.




Editors
In This Light An On This Evening

Editors était de ces groupes britanniques remplis de potentiel. Personnellement, je les appréciais plus qu'Interpol (il faut dire que les deux formations ont un son qui se ressemble grandement). Puis, un peu comme l'a fait Bloc Party dernièrement, après deux albums rock très bien accueilli par la critique, le groupe a décidé d'effectuer un virage électro-techno-pop très étrange. La première écoute de cet album surprend grandement, et pas de façon positive. Mais lorsqu'on laisse la chance au coureur, on en vient à l'apprécier de plus en plus. On s'entend toutefois que ce disque ne sera pas le Kid A d'Editors.







Sufjan Stevens
The BQE

Sufjan Stevens avait comme projet de créer un album par État américain, après avoir sorti les disques Michigan et Illinoise. Puis, il est parti dans la brume. Le revoici de retour avec un disque qui se veut plutôt la trame sonore d'un film qu'il a tourné sur une autoroute à Brooklyn. Musicalement, on reconnaît immédiatement la touche de Sufjan avec les nombreux cuivres et les arrangements somptueux. J'ai toutefois bien hâte qu'il sorte un véritable albums avec de "vraies chansons" où l'on peut entendre sa voix.






Thao with the Get Down Stay Down
Know Better Learn Faster

Originaire de San Francisco, Thao with The Get Down Stay Down comprend la chanteuse Thao Nguyen et deux autres musiciens. Le groupe propose de la musique festive, comme en fait foi la pochette de l'album. En tournée, Thao a partagé la scène avec Rilo Kiley et Xiu Xiu. Et sur son album, Andrew Bird participe à la chanson Know Better Learn Faster.






Kid Sister
Ultraviolet

Le tout premier album de la rappeuse de Chicago voit enfin le jour, après plusieurs reports (certains l'avaient surnommé le Chinese Democracy du rap!). Est-ce qu'après toute cette attente, Kid Sister livre la marchandise? Oui et non. Le disque est bel et bien dansant du début à la fin et il y a quelques pièces accrocheuses, mais on se serait attendu à un album encore plus puissant, étant donné qu'il n'en finissait plus d'être reporté. Malgré tout, il s'agit d'une bonne première carte de visite.

vendredi 27 novembre 2009

Retour au bercail

Je n'ai pas oublié ce blogue! Mais disons que j'ai été passablement occupé ces derniers jours, vous l'aurez compris.

J'ai eu un party de départ à mon appartement du 21e étage avec mes amis américains dimanche dernier. Vraiment, j'ai été étonné à quel point j'ai pu rencontrer du monde extraordinaire durant mon séjour à Chicago. Je me suis fait beaucoup de bons amis et probablement que quelques-uns d'entre eux viendront me visiter à Montréal. C'est drôle parce que l'une des choses qui m'excitait en déménageant à Chicago, c'était de pouvoir faire visiter la ville à mes amis québécois qui allaient venir me voir. Et là, je suis tout autant excité à recevoir la visite d'amis américains qui n'ont jamais vu la métropole québécoise.


Lundi, je suis allé prendre ma dernière marche au centre-ville.

Et mardi, c'était le départ pour de bon. Aucun problème aux douanes pour revenir, même si le douanier se demandait comment ça j'étais allé à Chicago pour le plaisir pendant près de 5 mois consécutifs!

Mon ami Guillaume, chez qui je vais habiter temporairement, est venu me chercher à l'aéroport. Après, nous sommes allés faire l'épicerie. Hourra! J'ai pu mettre la main sur du creton, du pâté au saumon et des fondues parmesan, toutes des choses qui ne sont étonnamment pas disponibles facilement aux États.

Le lendemain avait lieu mon party de retour à la Quincaillerie. Environ une quarantaine de personnes sont venus me voir la face. Ça fait toujours chaud au coeur de voir que nos amis ne nous ont pas oublié après 16 mois à l'étranger.


Le reste de ma semaine a été composé de deux parties de hockey, l'achat d'un Blackberry (je fais mon entrée dans le 438!) et la visite chez Échos Vedettes (mon ancien employeur, pour qui j'ai travaillé cet automne sur le magazine "Que sont devenues nos vedettes de hockey", en vente dans tous les bons kiosques!).

Je ne sais toujours pas si j'écrirai un autre blogue dans un avenir rapproché. Je verrai.

Mais d'ici là, je reviendrai ici écrire quelques derniers billets, question de mettre un point final à cette mémorable expérience qui fera toujours partie de ma vie.

lundi 23 novembre 2009

Mission accomplie

Je suis allé prendre une marche toute la journée, question de dire un véritable au revoir à ma ville d'adoption chérie. Dans mon ipod, j'ai écouté du Wilco, Sufjan Stevens, Neutral Milk Hotel, The National et surtout la trame sonore d'Into the Wild.

Comme en janvier 2008, je suis retourné près du planétarium, là où se trouve la meilleure vue du centre-ville de Chicago. C'est là que j'avais pris la décision de déménager ici. Il fallait donc que je boucle la boucle, comme on dit!

Aujourd'hui, il y avait un épais brouillard sur la ville. En prenant mon habituelle photo, j'étais un peu déçu de ne presque pas y apercevoir les gratte-ciels. Puis je me suis dis que c'était un peu comme si la ville s'effaçait en arrière de moi, en faisant une sorte de "fade out" pour mon départ.

En 2008, je ne savais pas trop à quoi m'attendre lorsque j'ai pris ma décision. Je voulais vivre une nouvelle expérience et je me disais qu'au pire, je reviendrais à Montréal quelques mois plus tard si ça ne marchait pas. Je suis finalement resté à Chicago plus de 16 mois. J'ai vécu une expérience inoubliable. Je peux dire mission accomplie!

Janvier 2008:



Novembre 2009:



C'est bientôt la fin également pour ce blogue "Chicago, P.Q.". Je vais revenir y écrire à quelques autres reprises cette semaine, afin de faire un bilan plus élaboré de cette aventure américaine.

Sur les traces de John Hughes

John Hughes était un populaire réalisateur des années 80 qui a lancé la vague des films pour ados (The Breakfast Club, Ferris Bueller's Day Off, etc.). Puisqu'il venait de la région de Chicago, le cinéaste a tourné la majorité de ses films dans des banlieues de la Ville des vents. Après avoir appris que la plupart des lieux de tournage étaient tout près les uns des autres, j'ai eu l'idée d'aller faire un "John Hughes tour". J'ai été accompagné de trois amis et nous sommes tous partis samedi matin à 10h. Il faisait gros soleil, c'était une journée parfaite pour ça. Et ce fut vraiment inoubliable. De rouler à Northbrook en écoutant Don't You Forget About Me, c'était spécial et bien plaisant!

Le tout premier McDonald's à avoir vu le jour en Illinois (dans les années 50) est situé à Des Plaines. Nous sommes passés devant.


Je m'en vais en retenue dans l'école de Breakfast Club.

Shermer Road.

La fameuse dernière scène de Breakfast Club.


La scène de la Ferrari dans Ferris.





Là où Cameron s'étend, près de la plage.



Keviiiiin! Devant la fameuse maison de Home Alone.

Le Baha'i Temple. Aucun rapport avec les films de John Hughes, mais c'était sur notre chemin de retour.

Photo, science et industrie

Autres visites dans des musées cette semaine alors que je suis allé au Museum of Contemporary Photography et au Museum of Science and Industry. Le premier est gratuit en tout temps et il est intéressant car les expositions varient fréquemment. Mais en à peine une heure, mon ami et moi avions fait le tour.

À bord du scooter de mon ami, nous avons roulé pendant 20 minutes vers le sud pour nous rendre près de Hyde Park au second musée. Eh wow, celui-là vaut vraiment la peine de s'y attarder une journée entière. Nous y avons passé de 11h à 17h30 et il nous a presque fallu courir à la fin parce qu'il nous restait encore plein de choses à voir. Ce que j'ai aimé de ce musée, c'est qu'il était interactif, donc nous pouvions apprendre des trucs tout en nous amusant. Oui, beaucoup d'expos sont faites pour les jeunes, mais il n'y a pas de problème à se sentir comme un enfant l'espace d'une journée, non?


Musée de la photo










Au Museum of Science and Industry, ils sont déjà prêts pour Noël.








Vieille bagnole






Maison verte

Buildings de Chicago











Impressionnant sous-marin allemand, capturé par les Américains.



La vraie maison verte.


Oui, une exposition sur le caca.












Une exposition de véritables foetus de bébé! Je n'avais jamais vu ça. Creepy.








Impressionnant village miniature avec des trains et tout. Les centre-ville de Chicago et Seattle ont été reproduits.