mardi 10 mars 2009

Mieux vaut tard que jamais

Même si j'essaie le plus souvent possible d'écouter des vieux classiques musicaux, je dois avouer que je suis plutôt pas mal "moment présent" au niveau de la musique. Certains de mes amis à Montréal me trouvaient même achalant que je me tanne d'un album après quelques semaines et que je passe à un autre et ainsi de suite. J'essaie toujours d'être à l'affût des albums qui sortent durant le mois, tandis que ceux parus en 2007, mettons, me paraissent déjà moins attrayant.

Alors imaginez un disque sorti en 1968.

Eh non, je ne parle pas des Beatles, ni des Beach Boys.

Je parle de Odessey and Oracle, du groupe The Zombies.

C'est en revenant du Hot Doug's samedi dernier que mon ami a mis la musique des Zombies dans la voiture. Immédiatement, j'ai accroché. Moi qui suis un fan du groupe Belle and Sebastian, j'y ai trouvé des similarité évidentes dès les premières secondes.

En revenant chez moi, je me suis rendu compte que j'avais déjà un album des Zombies dans mon ordi, gracieuseté du téléchargement des 100 meilleurs albums de tous les temps selon le Rolling Stones que j'avais fait l'automne passé (celui des Zombies est au 80e rang, je crois).

En écoutant cet album, plus les autres hits, je me suis rendu compte que je connaissais déjà quelques pièces, dont les excellentes Time of the Season et She's Not There. C'est vraiment de la musique qui peut s'écouter en tout temps. On sent l'influence pop de la période Beatles, et les harmonies vocales à la Beach Boys, mais sinon, les Zombies ont créé leur son, qui a été si souvent repris par la suite. Quarante ans plus tard, c'est vraiment intéressant de voir que cette musique n'a pas du tout vieilli.

Dommage que la carrière des Zombies ait été de si courte durée (seulement dans les années 60). Par contre, je viens de voir que deux des membres originaux ont reformé un groupe en 2004 et qu'ils donnent encore des shows sous le nom des Zombies.

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