We Are Wolves était à Chicago hier. Le groupe électro-rock montréalais se produisait au Subterranean, un bar que je n'avais pas eu la chance de visiter encore.
J'avais une entrevue de prévue avec le groupe aux alentours de 21h30, soit après leur soundcheck. J'arrive au bar à l'heure prévue, je donne mon nom aux 3 doormen à l'entrée (oui, ils ne prennent pas de chance, on dirait!) et je monte au deuxième étage. Un rapide coup d'oeil à l'endroit me fait penser un peu à un mini Café Campus (avec le balcon en carré). À cette heure-là, c'est un DJ qui fait résonner sa bruyante musique. Je ne vois personne du groupe. J'attends.
J'ai finalement réussi à parler aux gars à 22h30... Heureusement, le chanteur Alexander Ortiz, et le batteur, Antonin Marquis ont été vraiment super sympathiques. Les gars sont des Québécois bien simples et j'ai eu pas mal de fun avec eux. Après cette entrevue, Vincent Lévesque, le claviériste, est venu me rejoindre à l'extérieur, car je voulais faire un truc pour Bande à part avec lui.
-"Pas de problème. Viens-tu au dépanneur avec moi?", qu'il me demande. J'acquiesce sans hésiter. On se ramasse dans un dépanneur bien normal où Vincent veut s'acheter des cigarettes. Il demande au commis quelles sortes il a et le gars lui répond qu'il a juste à regarder en haut... en arrière du comptoir. Fallait voir Vincent se tortiller pour essayer de regarder les marques. Très cocasse! Après notre petit truc pour BAP, Vincent m'a dit qu'il fallait qu'il retourne dans la salle, car le show commençait dans 15 minutes.
J'ai rejoint deux amis de Montréal que j'avais invités au show, en plus de 3 amis de Chicago qui étaient venus découvrir ce band. Dans la salle, il ne devait pas y avoir plus de 100 spectateurs, soit bien moins que les shows à guichets fermés que le groupe a donnés au National à Montréal (environ 750 spectateurs, je crois).
Le groupe a donné une solide prestation et les spectateurs ont vraiment embarqué, plusieurs se déhanchant allègrement. Et puisque Alexander parlait parfois en français entre les chansons, c'était bien drôle de voir que pas mal personne à part mes 2 amis québécois et moi comprenait ce qu'il disait. J'ai crié quelque fois "Nous sommes Loups!" et les autres personnes semblaient ce demander ce que je disais.
Au bout de 45 minutes, le groupe a quitté la scène, sous les applaudissement relativement discrets de la foule. Puis, quelques secondes plus tard, alors que normalement les gens applaudissent pour que le groupe vienne faire un rappel, les spectateurs sont tout simplement partis! Mes amis et moi, on se regardait en se disant: "Ben voyons, c'est bizarre, ça!". Le groupe devait jouer 45 minutes, mais le promoteur leur avait dit qu'il pouvait faire un rappel si les gens le demandaient. Eh bien, ça n'a malheureusement pas été le cas!
Pas grave, on s'est rendu de l'autre côté de la rue, au bar Debonair, où We Are Wolves faisait un DJ set de 1h du matin à 3h. On s'est pointé là immédiatement après le show, vers minuit et demi. En entrant dans l'établissement, on constate que c'est vraiment un dance bar, soit une place qui ne nous fait pas trop tripper. Heureusement, le bar a deux étages, et le sous-sol nous convient davantage. On reste là pas mal tout le reste de la soirée. Intérieurement, je me demande bien ce que les gars de WAW vont faire là, car la musique qu'on entend est loin du genre musical qu'ils pratiquent.
1h arrive, pas de trace des gars. Finalement, ils se sont pointés aux machines vers 1h30. Et ils ont joué de la musique dance, dans le même genre que ce que les autres DJ avaient fait jouer précédemment. Malheureusement, pour un samedi soir, l'endroit était loin d'être rempli, même que ça s'est vidé assez rapidement.
Une demi-heure plus tard, on a pris nos cliques et nos claques et on est parti. Ce fut malgré tout une très belle soirée, car j'ai dansé avec les Loups.
dimanche 21 septembre 2008
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