mardi 16 décembre 2008

Donald Duck, lutte et karaoké asiatique!

Un ami à moi est en train d'écrire un livre pour La Presse sur les sorties kitsch à faire à Montréal. Tout l'automne, il a parcouru les tavernes, restaurants, salles de quilles et autres endroits inusités. Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de l'accompagner, avec deux autres amis, pour sa toute dernière virée. Et c'en fut une mémorable!

Premier arrêt, une taverne sur Ontario. Rien de bien particulier à mes yeux. Même que l'endroit est assez éclairé et que le barmaid est plus jeune que je l'envisageais. On ne prend qu'une bière et on file au prochain arrêt: la Taverne Donald Duck. Alors là, ça valait le détour! Sur les murs de cet établissement, on y retrouve de nombreux cadres mettant en vedette Donald Duck. Pourquoi cet icône de Disney? Même les employés ne le savent pas! Paraît que ce sont les anciens propriétaires de l'endroit qui avaient eu cette idée bizarre.

Avant d'aller souper, on se rend au troisième lieu: de la lutte dans une église! Eh non, ce n'est pas au sous-sol, mais plutôt au deuxième étage, dans une salle paroissiale, qu'a été aménagé le ring de lutte avec les chaises pour les spectateurs. En entrant dans ces lieux, on pénètre immédiatement dans un autre monde. Ça sent bizarre (et je ne parle même pas des flatulences d'une corpulente spectatrice) et les gens de l'assistance ont pour la plupart pas l'air d'avoir toute leur tête. Bref, avant même que le spectacle ne commence, les 4 participants à la virée kitsch que nous sommes ne pouvons nous empêcher de rire. Ensuite viennent les combats à proprement dit. Animée par la fille d'un ancien lutteur (qui doit peser 300 livres), la soirée donne lieu à des combats colorés et visiblement arrangés. En fait, c'est tellement évident que tout est arrangé que je trippe un peu moins qu'au début. Mais bon, j'affirme sans hésiter qu'il faut voir un combat de lutte dans une église au moins une fois dans sa vie!

Après être allés souper à la mythique Taverne Magnan (reconnu pour son rosbif), on s'est rendus au dernier arrêt: le karaoké asiatique Pang Pang. Croyez-moi, je déteste les karaokés conventionnels. Peut-être à cause que j'ai un ami qui apprécie un peu trop ces endroits (et que je m'y suis rendu plus souvent qu'autrement l'année dernière), j'ai développé une écoeurantite aïgue de ces places où il faut écouter pendant une heure des inconnues chanter à plein poumons avant de finalement avoir la possibilité de prendre le micro à notre tour. Chez Pang Pang, c'est différent. L'endroit est un karaoké comme on en retrouve au Japon. En entrant dans les lieux, on y remarque plusieurs cabines, un peu comme si on se promenait dans un club échangiste (non pas que j'y suis déjà allé, mais bon, je sais ce que c'est!). Chaque groupe d'amis réserve sa propre cabine, à raison de 30$/l'heure. Et on peut y être jusqu'à 12 personnes. Chaque cabine possède son propre karaoké, avec ses deux micros et un écran. Donc vous être maîtres de votre soirée, et vous n'êtes pas obligé d'écouter de purs inconnus chanter "I Will Survive". Vraiment, c'était hilarant et ça m'a réconcilié avec les karaokés!

3 commentaires:

Unknown a dit…

Est-ce que c'est Sébastien Diaz qui va produire ce livre? Ça risque d'être intéressant.

La Taverne Magnan, je m'excuse, c'est totalement overrated. J'ai essayé par trois fois le sandwich au roastbeef en l'espace de quatre ans et je l'ai trouvé très très très normal. Moi, manger des tranches de roastbeef avec des nerfs dans ta pièce de viande, non merci.

Raphaël a dit…

Yep, c'est notre cher Seb Diaz qui rédige ce livre. J'ai hâte de lire ça!

J'ai pas essayé le sandwich chez Magnan, mais je me demande bien pourquoi t'en a pris à trois reprises si t'aimais pas ça... Y'a d'autres choses sur le menu, tu sais!

Unknown a dit…

Je voulais vraiment savoir si j'avais manqué de chance la première et la deuxième fois. À la troisième, j'ai réalisé que c'était vraiment le sandwich le problème.