jeudi 2 juillet 2009

À deux doigts de voir mon aventure se terminer

Je prenais l'avion ce matin pour revenir à Chicago. Après trois semaines passées très rapidement au Québec, je retournais donc aux États-Unis pour poursuivre mon aventure. Eh bien, l'aventure a failli couper court justement. Je prenais deux vols (Québec-Toronto, Toronto-Chicago). À Toronto, j'ai dû passer les douanes américaines. De ce que je me souvenais de mes deux vols précédents vers Chicago, j'étais passé aux douanes en arrivant à destination. Je ne sais pas ce qui a changé cette fois-ci (peut-être le fait que je n'avais pas un vol direct). Toujours est-il qu'en arrivant aux douanes, l'employé se met à me poser plusieurs questions sur ma situation et sur ce que je vais faire aux États. Alors que l'hiver dernier, je n'avais eu qu'à répondre à deux questions toutes simples, cette fois-ci le douanier souhaitait y aller plus rondement. J'ai répondu du mieux que j'ai pu, mais ça n'a pas été suffisant et il m'a signifié de me rendre dans une salle un peu plus loin, appelée "Deuxièmes inspections".

Arrivé là-bas, on a pris ma photo ainsi que les empreintes digitales de mes deux index. Tout à coup, j'avais comme un peu perdu le sourire. On m'a dit d'aller m'assoir quelques minutes. Pendant l'attente (qui a duré finalement 45 minutes), j'étais en train de me demander ce que j'allais faire si on me refusait l'accès aux États-Unis. Devrais-je demander à mon coloc américain de m'envoyer toutes mes affaires par la poste? Finalement, on m'a laissé passer, après m'avoir posé d'autres questions.

Plus de peur que de mal, donc. Mais toute cette histoire m'a fait comprendre que je ne voudrais pas revivre le même manège dans six mois. À moins d'un revirement inattendu (disons un mariage, ce qui est fort peu probable!), les six prochains mois seront mes derniers à Chicago. Je vais donc tâcher d'en profiter le plus possible. Et ça commence très bien ce week-end alors qu'il y aura les feux d'artifice pour la Fête de l'Indépendance. Je vous en reparlerai.

8 commentaires:

La soeur a dit…

OUf!!! Toute une affaire! Bah, ça aurait pu être pire!! Fallait ben s'y attendre un moment donné! Tu ne pourras pas faire ça éternellement! Londres t'attends de toute façon! hihi

Keaven a dit…

Ahahaa ! tu as vécu la meme chose que moi ... mais au moins toi ils t'ont laissé passer !!!

Pourquoi pas le mariage ...

Raphaël a dit…

Si tu te maries avec une Américaine, tu dois vivre avec elle pendant au moins les quatre années suivantes. Le gouvernement te surveilles sans arrêt. C'est donc pas si évident que ce qu'on pense.

chantal a dit…

hum , c`est pas mal au gros risque les 4 années peuvent être assez longues merci ! bon , alors avec ce que tu viens de vivre hier ,tu as ta réponse mon fils ...bonne fin de semaine et profites bien de tout ton temps à Chicago .

Roby a dit…

Ils (les douaniers) vont vraiment à l'extrême, et pense que tous les gens sont des criminels dangereux qui entrent aux États.

@Raphaël: que penses-tu de l'arrivée de Marian Hossa à Chicago?

Raphaël a dit…

Hossa vient de participer à deux finales de la Coupe, ce qui n'est pas à négliger. Il est blessé moins souvent que Havlat, donc pour ces deux raisons, c'est une bonne addition pour les Hawks. Mais cela dit, il aura du chemin à faire pour gagner le coeur des fans ici, car il a joué pour l'ennemi et Havy était très apprécié.

Roby a dit…

Je croyais bien aussi qu'Havlat était apprécié à Chicago. Mais attention, les Hawks gagneront peut-être pas la coupe encore pour 12 ans... haha!

Merci de ta réponse. Viens visitez mon blogue, je reprends du service ;)

Theresa a dit…

Aw, don't say that you'll only be in Chicago for six more months. I can't stand the thought of you not livin' it up in the Windy City! I hope you can find a way to stay. I really, really do.

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