samedi 28 février 2009

Vintage base ball à Macadam tribus

J'ai fait ma première chronique cette semaine à l'émission Macadam tribus, de la Première Chaîne de Radio-Canada. Mon intervention portait sur le vintage base ball, un sport de plus en plus populaire aux États-Unis (on retrouve plus de 250 équipes un peu partout au pays).

Pour écouter mon segment, rendez-vous sur le lien ici. Sélectionnez ensuite la partie 3. Une autre fenêtre devrait s'ouvrir. Avancez jusqu'à 33:43.

Comble du hasard, mon amie Hélène Mercier (dont j'avais parlé avec Obama au Kenya) a également fait une chronique dans cette même émission. On peut écouter son excellente intervention sur la radio communautaire au Kenya dans la partie 2 à partir de 17:18.

vendredi 27 février 2009

Ne t'en va pas, Jerry!

Après Obama et Oprah, Jerry Springer est sans aucun doute la troisième fierté de Chicago. Je blague, bien sûr, mais reste que l'émission enregistrée à Chi-town est encore bien populaire, après 18 saisons, et pratiquement quiconque en Amérique du Nord en a déjà vu au moins un extrait dans sa vie.

Eh bien, le Chicago Tribune mentionne aujourd'hui que le "freak show" par excellence pourrait bien quitter la Ville des vents pour être tourné... à Stamford, au Connecticut. Les crédits d'impôts seraient nettement plus avantageux dans cette ville, située à environ 50 kilomètres de New York.

NBC prévoit donc relocaliser le Jerry Springer Show, de même que The Steve Wilkos Show, tous deux tournés à Chicago, cet été, juste à temps pour le début de la nouvelle saison télé de 2009-2010. L'entente devrait être officialisée dans les prochaines semaines.

Même si on assure qu'il n'y a aucun lien, Stamford est aussi la ville du siège social de la WWE (World Wrestling Enternainment). Est-ce vraiment une coïncidence quand on sait à quel point les combats à Jerry Springer sont autant arrangés que ceux de la lutte?

Tout ça signifie que j'ai bien fait de ne pas attendre trop longtemps avant d'aller assister à un enregistrement de l'émission, l'automne dernier.

jeudi 26 février 2009

Humour australien

J'ai découvert dernièrement une gang d'Australiens, The Sprite Truth Hunters (eh oui, beau placement de produit!), qui fait des petits vidéos parfois bien comiques. Je ne sais toutefois pas si le groupe est encore actif, car les clips datent déjà d'au moins un an.

Dans le premier ci-dessous, on voit à quel point tout le monde est vraiment dépendant de son cellulaire.



Le second nous montre comment il est facile de rentrer dans n'importe quel bar (en Australie, du moins... il faudrait vérifier pour ici!), lorsqu'on est habillé comme un DJ.



Le troisième révèle à quel point la majorité des gens n'ont pas écouté la majorité des chansons qui se trouvent sur leur ipod.



Pour d'autres vidéos de cette gang de joyeux lurons, on va ici.

Classiques analysés

Je viens de prendre connaissance de la collection de livres 33 1/3. Appelée ainsi en référence à la durée d'un vinyle LP (33 1/3 tours par minute), cette série est constituée de courts livres qui reprennent chacun à leur façon (avec des auteurs différents) des classiques de la musique moderne.


Sont ainsi analysés notamment les Neil Young (Harvest), Pink Floyd (Piper at the Gates of Dawn), The Beatles (Let It Be), Led Zeppelin (Led Zeppelin IV), Nirvana (In Utero), U2 (Achtung Baby), Bob Dylan (Highway 61 Revisited), et de nombreux autres. En fait, il y en a présentement 63 sur le marché (presque une vingtaine d'autres sont en production). Même Céline Dion a droit à son livre avec Let's Talk About Love. À moins de 9$ chacun, ça peut valoir la peine de s'en procurer quelques-uns.

Malheureusement, qui dit auteurs différents dit évidemment qualité différente. Le livre de la série qui m'attirait le plus était sans conteste celui de Radiohead sur Ok Computer. Mais après avoir lu les très nombreuses mauvaises critiques sur Amazon, je vais passer mon tour pour celui-là. Heureusement, la majorité des autres essais de cette collection ont de très bons commentaires.

mercredi 25 février 2009

L'album de la semaine: Artistes variés "Dark Was The Night"

Pour la première fois dans mes suggestions d'albums de la semaine, je parle d'un disque que je n'ai pas écouté au complet. En fait, je viens à peine de débuter l'écoute.

Pourquoi alors suis-je à ce point impatient d'écrire sur ce disque? Parce qu'il s'agit ici, à mon humble avis, d'un des meilleurs rassemblements d'artistes pour une compilation. Oubliez les Big Shiny Tunes et autres pitoyables Now!, cette année, c'est Dark Was The Night qu'il faut vous procurer. Bon, vous devez être moindrement amateur d'indie rock (comme moi). Si tel est le cas, vous risquez littéralement de capoter.

D'abord, le projet a été mené par les membres de l'excellent groupe The National. Pour aider l'organisme Red Hot Organization, qui oeuvre depuis 20 ans à amasser de l'argent pour la recherche sur le Sida et VIH, le groupe a contacté ses amis artistes pour concevoir cet album double.

La compilation est en vente en magasin pour près de 20$, mais également sur iTunes pour 11,99$. Avec 32 chansons, faites le calcul.

Alors, qui sont-ils ces fameux artistes? Je vous en donne quelques-uns: Arcade Fire, The Decemberists, Ben Gibbard (Death Cab For Cutie) en duo avec Feist, Bon Iver, Sufjan Stevens, Iron & Wine, My Morning Jacket, Spoon, The New Pornographers, Antony (Antony and The Johnsons), Cat Power, Stuart Murdoch (Belle & Sebastian), Andrew Bird, Conor Oberst (Bright Eyes), Blonde Redhead, Kevin Drew (Broken Social Scene).

N'est-ce pas impressionnant? Et tous ces artistes proposent des chansons inédites ou reprises. Pour l'instant, je n'ai écouté que 9 chansons et c'est vraiment très bon. Contrairement à d'autres compilations qui sont inégales et disparates, celle-ci semble avoir une ligne directrice.

Pour aider une bonne cause, et pour écouter 32 morceaux d'artistes indie, je vous conseille l'achat sans hésiter.

Chansons à écouter: Train Song avec Feist et Ben Gibbard, Bracket WI avec Bon Iver, Blood avec Sufjan Stevens
http://www.myspace.com/darkwasthenight

mardi 24 février 2009

Soirée peu surprenante mais divertissante

Petit message sur les Oscars. Je ne me souvenais pas la dernière fois que j'avais regardé avec attention toute la cérémonie au complet. Je l'ai fait cette année et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde (ou presque) durant les 3h30 de ce gala.

L'animation de Hugh Jackman était sobre, sans fla-fla (à part évidemment le numéro de comédie musicale). Son introduction était cocasse et la partie avec Anne Hathaway était charmante.

Comme l'a mentionné Richard Roeper dans le Chicago Sun-Times, la surprise de cette année, c'est qu'il n'y a eu aucune surprise dans les gagnants.

J'ai été bien content que Slumdog Millionaire remporte la majorité des prix importants. Tout comme Sean Penn, pour sa vibrante prestation dans Milk (j'ai pas vu The Wrestler). J'ai été bien touché par les remerciements de la famille d'Heath Ledger, gagnant incontesté pour son Joker.

Les montages des films romantiques, d'action et de comédie (dont la majorité n'étaient pas en nomination) étaient divertissants. L'idée de faire venir cinq anciens acteurs gagnants pour chacune des catégories d'interprétation était bonne, mais ça finissait par être long.

Je m'attendais à ce qu'on rit de Christian Bale. (l'avoir invité pour présenter le prix de la meilleure direction-photo aurait été génial!). Cela dit, j'ai trouvé très drôle la parodie de Ben Stiller en Joaquin Phoenix. À voir ci-dessous.

Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas écouté beaucoup de cérémonies d'Oscars ces dernières années, mais j'ai trouvé qu'il y avait un effort de rendre la soirée plus joviale, moins "stuck up". On est encore loin de la camaraderie des Golden Globes, mais ça fait du bien de voir du monde rire (et non pas toujours pleurer) aux Oscars.

Les remerciements de la plupart des gagnants étaient sincères et concis. Mêmes ceux qui gagnaient pour des prix techniques moins importants ont trouvé le tour d'être intéressants. Bravo.

Loin de la coupe aux lèvres

Bon, faudrait bien que j'écrive quelque chose de nouveau ici, pas vrai? Quatre jours sans message, ce n'est pas moi, ça!

Question de revenir en force, je vais vous reparler de la candidature de Chicago pour les Jeux olympiques de 2016. Pourquoi en reparler maintenant? Parce que les quatre villes finalistes (Tokyo, Madrid, Rio de Janeiro et Chicago) ont officiellement présenté leur planification financière la semaine dernière.


Dans son annonce, Chicago a projeté que la venue des JO amènerait des revenus de 3,78 milliards de dollars. Le problème, si l'on veut, c'est que cette projection est nettement plus élevée que les trois autres villes. Madrid a prédit des revenus de 2,6 milliards et Tokyo, 2,8. Quant à Rio, les revenus estimés ne sont que de 750 millions.

Est-ce que Chicago s'est un peu trop emballée? À ce sujet, le comité s'est défendu en expliquant que les États-Unis, et l'Amérique du Nord, était un très gros marché. Oui, effectivement. Mais quand tu compares ça à Tokyo, ce serait bien de se garder une petite gêne.

En fait, les revenus très optimistes anticipés de Chicago sont directement en lien avec le budget de dépenses prévu, qui est lui aussi un milliard plus élevé que les 3 autres villes candidates. Décidément, Chicago voit gros.

Parmi les points faibles relevés dans la candidature de Chicago figure inévitablement le transport en commun. Ici, le métro est extrêmement lent et il y a du traffic partout au centre-ville, si l'on décide de prendre l'autobus ou la voiture. On aurait donc pu croire que le comité organisateur aurait prévu des rénovations dans le système de transport. Eh bien, il semblerait que non. Selon l'un des dirigeants, "les infrastructures de transport à Chicago vont pouvoir desservir avec efficacité les millions de personnes vers les parcs et autres sites de célébration". Oui, dans vos rêves.


Autre point négatif (j'ai l'air de ne parler que de ça, mais c'est vraiment ce qui est ressorti), c'est qu'on a annoncé le prix des billets pour les compétitions. Pour les cérémonies d'ouverture, ça s'éléverait jusqu'à 1 700$... Américains! Pour les cérémonies de clôture, une véritable aubaine à 1 400$. Pour les compétitions, la moyenne des billets pour les parties d'envergure serait de 141$. Pour les autres événements moins importants: 61$. On est vraiment loin des derniers jeux de Pékin, alors qu'il n'en coûtait souvent que des pecadilles pour assister aux matches.

Bonne nouvelle, les emplacements d'aviron, voile, marathon et triathlon feraient en sorte que des dizaines de milliers de spectateurs pourraient les voir gratuitement. C'est déjà ça de pris.

À lire tout ce qui est mentionné ci-haut, on n'est pas trop surpris de voir qu'une majorité de la population de Chicago est plutôt en désaccord avec la probable tenue des Jeux ici. Sur le site du Chicago Tribune, plus de 16 000 personnes ont répondu à la question: "Souhaitez-vous avoir les Olympiques à Chicago?". Près de 13 000 personnes ont répondu "Non".

Malgré tout, j'espère encore que les Olympiques viendront ici. Car, à part quelques défauts, Chicago serait une excellente ville pour les accueillir.

Site officiel de la candidature: Chicago2016.org
Autre site: Chicago Games.

Le comité international olympique visitera les quatre villes finalistes en avril et mai prochains.

L'annonce de la ville gagnante sera faite le 2 octobre.

vendredi 20 février 2009

Restos huppés à rabais

La crise économique qui sévit actuellement touche même les restaurants haut de gamme. Et ceux-ci, dans le but d'augmenter la clientèle, ont décidé de participer à la "Chicago Restaurant Week". À partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 27 février prochain, pas moins de 130 établissements huppés de la ville proposeront des soupers de trois services à 32$. L'an dernier, cette initiative avant la crise économique avait vu ces restaurants augmenter leur achalandage de 20%.

Quelques statistiques sur Chicago

Saviez-vous que Chicago:
  • Reçoit chaque année une moyenne de 30 millions de touristes?
  • A environ 13 550 policiers?
  • Possède une rue qui serait la plus longue au monde, Western Avenue? (elle fait 38 kilomètres)
  • Comprend plus de 60 kilomètres de pistes cyclables?
  • Comprend la plus grande bibliothèque publique au monde, Harold Washington Library Center?
  • Possède près de 50 musées?
  • Comprend 110 casernes de pompiers et 105 hôpitaux?
  • Comprend 560 parcs?
  • Est la ville où ont été inventés les patins à roulettes en 1884?
  • Comprend le plus grand zoo public gratuit au monde, le Lincoln Park Zoo?
  • Organise chaque année plus de 200 parades dans ses rues?
Source: ChicagoRelo.com

Barack rencontre Stephen

Visite historique de Barack Obama au Canada cette semaine.

Nul besoin de dire que Stephen Harper était nettement dans l'ombre du président américain.

Une journée sur Abbey Road

Toutes les semaines, mon ami Jean-Michel Vanasse présente l'excellent Journal Techno. Chaque émission se termine par quelques vidéos trouvés ici et là sur la toile.

Cette semaine, l'un de ceux-là est une journée sur Abbey Road, la mythique rue popularisée sur l'album des Beatles. C'est drôle de voir à quel point tout le monde veut reproduire la pochette. Et c'est évident que je ferais de même si je m'y trouvais!

Aucun rapport

Tant qu'à montrer des niaiseries sur Obama...



Très drôle, quand même!

Le pouvoir des médias

Si vous étiez devant votre téléviseur ou ordinateur hier, vous n'avez pu échapper à l'ouragan du Canadien. Toute la soirée, les rumeurs les plus folles circulaient à propos de différents joueurs du CH qui avaient de sérieux problèmes criminelles. On mentionnait même que la GRC était à l'aéroport de Dorval pour les arrêter. Bref, ça s'annonçait pour être gros, très gros.

Et puis, pfffffft. Tout s'est dégonflé. La grosse bombe annoncée pour le lendemain dans les pages de la Presse ne s'est avérée qu'un petit pétard à mèche. Vraiment rien de quoi s'alarmer.

Évidemment, on pourrait pointer du doigt plusieurs médias qui se sont littéralement emportés toute la soirée en disant que si l'histoire venait à sortir, ils auraient honte d'être associés au Canadien. Mais justement, j'ai l'impression que l'histoire est loin d'être sortie au complet. En fait, ce n'est que la pointe de l'asperge, comme aurait dit un certain Jean Perron, qui avait lui-même parti le bal sur des joueurs du CH plus tôt cette semaine.

Est-ce que les autres rumeurs qui continuent de circuler sont vraies ou fausses? Je ne sais pas, mais disons que j'ai des contacts bien placés dans le monde du sport et je ne verrais pas pourquoi on aurait inventé tout ça. Cela dit, la soirée d'hier nous a démontré à quel point les médias avaient un pouvoir immense auprès de la population.

Enfin, je trouve ça dommage que ce pétard mouillé ait relégué au second plan la première visite d'Obama au Canada. On voit où sont les priorités.

jeudi 19 février 2009

Manger Obama...

... en sushis!

Eh oui, fallait y penser.

Mon amie Gina Desjardins a trouvé ce site web qui montre comment faire des sushis à l'image d'Obama. Si quelqu'un comprend les caractères, tant mieux!

mercredi 18 février 2009

En une aujourd'hui... partout dans le monde

À Washington D.C., le musée Newseum consiste notamment à montrer aux visiteurs les unes d'une quantité impressionnante de journaux d'un peu partout à travers la planète. En fait, ce sont pas moins de 700 unes provenant de plus de 70 pays qui sont présentées à chaque jour.

Sur le site web, vous pouvez regarder une carte du monde avec tous les médias représentés. Évidemment, les États-Unis sont en majorité, mais on peut se promener sur tous les continents. Au Québec, on retrouve les unes de La Presse, Le Journal de Montréal et Le Soleil. Pour avoir un coup d'oeil de ce qui se passe partout dans le monde, c'est assez fascinant.

Précurseurs du "no kissing scene"

Un fait divers est repris par plusieurs médias à travers la planète aujourd'hui. À Warrington, en Angleterre, on a décidé d'interdire les baisers à certains endroits de la gare de train. La raison? Ces affectueux moments de séparation entre deux amoureux ralentissaient le travail des chauffeurs de taxi. On a donc placé ici et là des pancartes "No Kissing" et d'autres où les embrassades sont permises.

En lisant ça, je me suis dit: "eh bien, ils sont fous ces Britanniques!"

Le problème, c'est que cette situation s'est déjà produise il y a 30 ans... en banlieue de Chicago! Eh oui, en 1979, la petite municipalité de Deerfield avait décidé de placer des panneaux interdisant les baisers à la station de train. Cette initiative avait attiré l'attention d'un peu tout le monde au pays, alors que le Time Magazine et ABC en avaient parlé.

Dans les années 80, Deerfield, et sa ville voisine Northbrook, a inspiré le réalisateur John Hughes qui a décidé de tourner quelques-uns de ses films d'ados à cet endroit (The Breakfast Club, Sixteen Candles, Weird Science).

Hum, est-ce que je vais devoir aller visiter ce village? Après Woodstock, pourquoi pas!

Partir à l'aventure

L'idée de tout laisser tomber, aller voir ailleurs, voyager et visiter de nouveaux lieux, ça arrive à plusieurs personnes à un moment ou un autre de leur vie. Moi ça m'a "pogné" l'an dernier, presque tout à coup. Alors que je me considérais bien heureux à Montréal, j'ai soudainement eu envie d'aller voir si le bonheur se trouvait à Chicago. Je n'aurais probablement jamais pu faire un "move" de la sorte si je n'avais pas été appuyé et encouragé depuis le début par mes parents, fort compréhensifs.

Ce goût de partir à l'aventure, cette fois-ci vers l'ouest canadien, c'est la prémisse du long métrage 2 Frogs dans l'Ouest, réalisé par Dany Papineau et mettant notamment en vedette Mirianne Brûlé (Ramdam). Dans l'histoire, une jeune femme à la recherche de son identité décide de partir seule pour la côte ouest, et ce même si son père est fermement en désaccord.

Pour voir le "teaser" du film, rendez-vous sur la page ici.

Comme on le sait, la recherche de financement pour le cinéma au Québec n'est vraiment pas évidente. Et ce projet-là ne fait pas exception. C'est pourquoi les créateurs essaient de susciter un engouement sur le web, afin que certains partenaires se laissent convaincre d'embarquer. J'espère que ça fonctionnera pour eux!

mardi 17 février 2009

Tout un athlète

Barack Obama a effectué il y a quelques jours sa première visite à Chicago après son arrivée officielle à la Maison-Blanche. Puisque c'était le week-end de la Saint-Valentin, le président a amené sa douce Michelle au restaurant d'Oprah, Table Fifty-Two, qui possède une salle à manger privée.

Mais également, pour ne pas briser ses bonnes vieilles habitudes, Obama a passé une partie de son dimanche à pratiquer une activité qu'il adore: jouer au basket-ball. Le chef d'État a passé environ deux heures sur un terrain de basket de l'Université de Chicago, le temps de jouer quatre parties. On est loin des présidents bedonnants et peu en forme!


Le réseau CNN a demandé à certains joueurs de la NBA de critiquer le jeu d'Obama. "Il est intelligent à ce jeu, a fait remarquer l'ancienne vedette des Lakers de Los Angeles, Earvin "Magic" Johnson. Il passe le ballon. Il est toujours à la recherche de ses coéquipiers."

Un autre ancien joueur, Bill Russell, a dit qu'Obama était très bon pour capter les rebonds. "Il est capable de voir les jeux avant qu'ils ne se produisent. Et c'est de cette façon qu'il dirige le pays."

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, s'est fait demander à quel point le basket-ball était important pour Obama. "Il n'y a eu que très peu de jours où je n'ai pas vu le président tenir ou dribler avec un ballon de basket-ball. Ça fait partie de sa vie depuis très longtemps, lorsqu'il a grandi à Hawaï et qu'il jouait avec ses amis, les mêmes avec qui il joue encore parfois aujourd'hui."

Les Simpson en HD

Dimanche dernier, l'émission culte The Simpsons a été présentée pour la toute première fois en haute définition sur les ondes de Fox. Pour l'occasion, une nouvelle introduction a été conçue. Je vous la mets ci-dessous.

Disons qu'on est pas mal loin de ces dessins-là!




L'album de la semaine: Telefon Tel Aviv "Immolate Yourself"

Je vais régulièrement faire un tour sur le site de Metacritic pour voir quels sont les nouveaux albums et films qui ont été critiqués. Cette semaine, le nom d'un groupe dont je n'avais jamais entendu parler a piqué ma curiosité: Telefon Tel Aviv. En lisant la courte description, j'ai su que ce duo venait de Chicago.

Mais ce qui est plus triste, c'est qu'à peine deux jours après que l'album soit sorti, l'un des deux membres du groupe, Charlie Cooper, est décédé. Je n'ai pas pu trouver la cause du décès, mais disons que ce n'est pas une mort naturelle.

Bon, revenons à l'album. Admettons qu'il est difficile d'écouter un disque, et de découvrir un nouveau groupe, en sachant qu'un des membres vient juste de rendre l'âme... Pour décrire le style de musique de Telefon, je dirais que c'est de l'électro ambiante, en plein dans le même genre que m83. C'est de la musique très agréable à écouter lorsqu'on fait autre chose (travailler sur l'ordi, faire la vaisselle, prendre un verre, etc.), mais ce n'est pas le genre de disque qui s'écoute bien en boucle non plus, car c'est rarement excitant. Malgré tout, si vous vous cherchez un bon album d'ambiance, celui-là vaut la peine, par sa réalisation soignée. Dommage que la carrière du groupe se soit terminée il y a quelques jours.

Chansons à écouter: The Birds, Your Mouth, You Are The Worst Thing In The World
http://www.myspace.com/telefontelaviv

lundi 16 février 2009

Un mini Wrigley Field

Depuis environ deux ans, la petite ville de Freeport, en Illinois (à environ 2 heures de Chicago) possède son propre Wrigley Field. Un citoyen de l'endroit a en effet eu l'idée de reproduire exactement (à 28% de la grandeur réelle) le légendaire stade de baseball. Le Little Cubs Field sert entre autres aux équipes de calibre pee-wee et inférieur. Et il est même possible de le louer à raison de 40$/l'heure!

Pour voir un vidéo avec l'idéateur du projet, cliquez ici.

dimanche 15 février 2009

Payer avec des feuilles blanches?

En ces temps de crise économique, le vidéo ci-dessous propose une façon de payer sans donner le moindre argent. Bon, on appel ça du vol, mais c'est toujours cocasse à regarder. Et c'est bien étrange de voir que le gars réussit à acheter des bijoux pour 4500$, mais qu'il ne peut pas berner le vendeur de hot-dogs!


via videosift.com

Juste pour rire à Chicago cet été

Le festival Juste pour rire, et sa branche anglophone Just For Laughs, s'en vient à Chicago cet été. Après Montréal, Toronto et Nantes, l'événement d'humour reconnu internationalement tente l'aventure américaine. Et c'est la Ville des vents qui a été choisie pour accueillir ce premier arrêt au pays de l'Oncle Sam. Avec le Second City, Chicago est reconnu pour développer de nombreux talents en humour et ce, depuis plusieurs décennies. Les Bill Murray, Steve Carell, John Belushi, Chris Farley et Tina Fey sont tous passés par là avant de connaître le succès ailleurs (plusieurs sont allés à Saturday Night Live par la suite).

La première édition de Just For Laughs: A Very Funny Festival aura lieu du 17 au 21 juin. Pour un peu plus d'infos, allez lire l'article sur Cyberpresse.

samedi 14 février 2009

Un petit Marc Boilard de 9 ans

Marc Boilard a de la compétition. Le "spécialiste de la drague", comme il s'appelle lui-même a une relève assurée avec le jeune Alec Greven, du Colorado.

Âgé de seulement 9 ans, le gamin vient de lancer un livre qui explique comment parler aux filles! Dans "How to Talk to Girls", le jeune auteur propose des façons toutes simples d'aborder les filles, selon les observations qu'il a faites dans la cour de récréation. "Plusieurs garçons n'ont pas les bonnes conversations, fait-il remarquer. Le but est de s'assurer que la fille va parler plus souvent, ce qui fait que l'on risque moins de se mettre les pieds dans les plats."

Même s'il se considère lui-même encore trop jeune pour sortir avec une fille, le jeune Alec possède déjà une étonnante sagesse face au milieu de la drague. "Le meilleur choix pour la majorité des garçons est de sortir avec une fille normale, au lieu de viser trop haut. Rappelez-vous que la plupart des filles extrêmement belles sont froides lorsque les gars essaient de les approcher."

Dire que toutes ces paroles viennent d'un gamin de 9 ans.

À l'origine, le livre n'était qu'un projet scolaire. Maintenant, il est rendu un bestseller du New York Times. Et le jeune Alec a déjà d'autres projets de livres: How To Talk To Moms, How To Talk To Dads and How To Talk To Grandparents sont tous en chantier.

Massacres de la Saint-Valentin

Le 14 février a beau être la journée de l'amour, il reste que cette journée sera à jamais gravée dans la mémoire de plusieurs citoyens des environs de Chicago. D'abord, on souligne cette année le 80e anniversaire de l'événement appelé "Le massacre de la Saint-Valentin". Le 14 février 1929, durant l'ère de la prohibition, une guerre était survenue entre deux gangs criminelles très puissantes à Chicago, le groupe italien du côté sud de la ville dirigé par Al Capone, et les Irlandais du côté nord dirigés par Bugs Moran. Ce jour-là, sept personnes avaient trouvé la mort.

Encore aujourd'hui, cet événement est considéré comme l'un des plus sanglants à être survenu dans la ville et il a été évoqué à de nombreuses reprises dans différents films ou séries. Pour plus d'infos, allez voir la page Wikipédia à ce sujet.

Comme si un massacre le jour de la Saint-Valentin n'était pas assez, un autre événement déplorable et meurtrier est survenu à cette même date, l'an dernier. Un homme suicidaire avait décidé de faire payer le prix de sa souffrance à d'autres personnes en tuant cinq étudiants de la Northern Illinois University, en plus d'en blesser 21 autres.

Est-ce que ces massacres, principalement celui de l'an dernier, ont un lien avec la fête de l'amour? Peut-être. Car c'est souvent le 14 février que les gens isolés voient leur solitude leur frapper le plus en pleine face.

vendredi 13 février 2009

Aussi bon pour bien moins cher

Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.

J'avais déjà écrit que Whole Foods était mon épicerie préférée. On y trouvait plusieurs aliments biologiques et d'autres articles bons pour l'environnement. Le problème, c'est que tout ça finit par coûter vraiment cher. Un exemple: quelques jours avant de partir pour la Floride, je suis allé faire mon épicerie là-bas. Je voulais acheter de la bouffe pour environ une semaine. J'arrive à la caisse: total de 191$. Ça commence à faire royalement cher et admettons que c'est un assez bon argument pour moins aimer cet endroit.

J'avais entendu parler de la chaîne Trader Joe's, mais je n'y étais pas allé parce qu'il n'y en a pas près de chez moi. Hier, j'ai décidé de prendre le métro et d'y aller. Oh! Voici ma nouvelle épicerie préférée. Une belle variété de produits, plusieurs aliments biologiques et des employés sympathiques. La preuve, c'est qu'en arrivant à la caisse, je dépose mes sacs et la préposée me demande: "Et puis, quoi de prévu pour aujourd'hui?". Euh, dans les questions qui prennent au dépourvu, c'en était une. J'ai finalement fini par jaser avec elle un bon bout, ce que je n'avais pas fait ailleurs. Ce qui est assez normal d'habitude (jasez-vous souvent avec des caissières inconnues?). Ah, et la beauté de la chose, c'est que ça m'a presque coûté la moitié moins cher qu'au Whole Foods. Dommage que ça m'ait pris 7 mois avant de découvrir cette épicerie.

Sur une patinoire américaine

Hier, j'ai enfin pu jouer au hockey pour la première fois à Chicago. Un de mes amis ici joue à tous les jeudis matins avec une gang. C'est du hockey pour le fun, sans arbitre, mais avec un calibre assez intéressant.

La partie était à 6h50. La dernière fois où je m'étais levé si tôt pour aller jouer au hockey, c'était au niveau pee-wee et bantam, alors que j'avais souvent des pratiques la fin de semaine à 6h le matin. Je ne remercierai d'ailleurs jamais assez mon père de s'être levé à chaque fois pour m'accompagner ces matins-là. Merci JP!

Donc hier, je me rends avec mon ami à l'aréna, situé tout près du United Center, le domicile des Blackhawks et des Bulls. Là-bas, il n'y a tellement pas de place dans les environs que le stationnement est situé en-dessous de la patinoire. Et à l'intérieur de la bâtisse, on ne retrouve que quatre chambres et un petit restaurant.

Dans le vestiaire, chaque place est séparée comme un casier. Et c'est la même affaire avec les douches, qui sont toutes individuelles. Il me semble que pour raffermir l'esprit d'équipe, ce n'est pas une bonne idée de faire ça. Mais bon, haha! Semble-t-il que c'est pour accommoder les joueuses féminines qui prennent part à certaines joutes.

La partie commence et je me rends compte que je suis dans les meilleurs joueurs, malgré mon manque de souffle évident. Cela dit, il y a un gars dans mon équipe qui est vraiment meilleur que tout le monde. Le genre de joueur qui est fun à regarder jouer, tant tout lui semble facile. Il possède une vision hors du commun et il est toujours bien placé. J'ai su que le gars s'appelait Sam Battaglia et qu'il était le frère de Bates Battaglia, qui a joué plusieurs saisons dans la LNH.

Bref, j'ai joué un peu avec lui et il m'a fait deux superbes passes qui se sont terminées en but. Moi qui ai la réputation de rater toujours des occasions en or, j'étais bien content de marquer (trois filets au total), d'autant plus que c'était mon ami Julien qui gardait les buts dans l'autre équipe.

Je suis revenu chez moi vers 8h30, bien content, avec toute la journée devant moi.

Une plaque d'Obama pour deux mois... et 50$

Ça commence à être un peu n'importe quoi.

L'État de l'Illinois vient de mettre à la disposition des citoyens des plaques d'immatriculation temporaires à l'effigie du Président Obama. Marquées du message "Illinois Salutes President Barack Obama", ces plaques sont disponibles au coût de 50$ la paire. Et elles ne sont bonnes que pour 60 jours.

L'art de jeter son argent par les fenêtres.

Obama qui sacre comme un charretier

Dans le livre "Dreams From My Father" qu'il a écrit il y a une dizaine d'années, Barack Obama parle entre autres d'un de ses amis qui avait un langage pour le moins vulgaire. Le gars employait les "motherfucker" et autres "nigger" à outrance. Ce qui est drôle là-dedans, c'est qu'on a produit une version "audio book" de ce best-seller et c'est Obama lui-même qui en a fait la lecture.

Vous me voyez venir. En prenant la parole de son ami de l'époque, Obama prononce plusieurs mots vulgaires. Écoutez-en quelques extraits ici.

Bien drôle à entendre!

Musique en résidence

Le bar Schubas (qui d'autre? on dirait que je ne parle que de cet endroit-là!) propose habituellement à tous les mois un groupe "en résidence". Ça signifie qu'à chaque lundi, pendant 4 semaines consécutives, le même groupe se produit sur la scène et ce, dans un concept différent. Un soir, ça peut être une prestation acoustique, un autre une prestation rock, etc. La beauté de la chose est que ces spectacles sont presque toujours gratuits, ou 5$ tout au plus. J'étais allé voir Ezra Furman avec cette formule l'an dernier.

Ce mois-ci, c'est au tout de Brighton, MA de profiter du "practice space" du Schubas. Le nom du groupe vient de la ville de Brighton, au Massachusetts, là où est né le chanteur du groupe. Mais officiellement, le band vient de Chicago. Musicalement, ça sonne comme un mélange de Bob Dylan et Wilco. C'est donc pas mal intéressant. Et live, le groupe était en feu. Une solide prestation où j'en ai eu pour mon argent!

Paysans britanniques

Groupe prolifique s'il en est un, Los Campesinos! (de Cardiff, au Pays de Galles) a lancé pas moins de deux albums en 2008. Les deux opus sont très énergiques et entraînants. En sachant que le groupe serait de passage à Chicago, je me suis empressé d'acheter des billets. Bonne nouvelle, le spectacle (qui comprenait aussi la sensation du New Jersey, Titus Andronicus, en première partie) était à guichets fermés.

Le problème dans mon cas, c'est que le spectacle avait lieu le samedi 7 février, soit le soir même du retour de mon voyage en Floride. Après m'être tapé 20 heures de route dans une Buick 1995 (ce n'est pas moi qui conduisais, mais quand même), je n'étais vraiment pas en état pour me rendre à un spectacle rock. Si bien que pour l'une des premières fois de ma vie, j'étais sur le bord de laisser faire et de tout simplement perdre le billet que j'avais acheté. Mais bon, un de mes amis devait s'y rendre aussi, alors j'ai fait un petit effort.

Malheureusement, mon ami ne s'est jamais pointé, si bien que j'ai regardé le show tout seul. Normalement, ça ne m'aurait pas trop dérangé. Mais quand tu bailles presque debout, ce n'est pas l'idéal. Si bien que je ne suis pas resté au complet. J'ai regardé peut-être 45 minutes des Campesinos avant de déclarer forfait.

Comme prévu, le groupe a livré une solide prestation, fort de ses 7 ou 8 musiciens sur la scène. J'avais vu les Campesinos en mai 2008 au Petit Campus, où se trouvaient un maximum de 60 personnes. Là, au Logan Square auditorium, il devait y avoir facilement 1 000 spectateurs . Une petite différence, disons!

Au Schubas un an plus tard

Ça fait un p'tit bout que je n'ai pas fait de retours de spectacles. Pourtant, j'en ai vu quelques-un dernièrement.

À la fin janvier, je me suis rendu au Schubas pour y voir Ultra Sonic Edukators. Ce spectacle était spécial pour moi, parce qu'il y a un an, presque jour pour jour, j'avais découvert ce groupe dans cette même salle. C'était durant ma semaine que j'avais passée seul à Chicago, pour voir si je voulais vraiment déménager ici. Et un soir, alors que je n'avais rien de prévu, j'avais décidé de me rendre au Schubas, puisque j'avais vu dans un guide que ce bar présentait des spectacles de rock et autres à presque tous les soirs. J'étais donc tombé par hasard sur les Ultra Sonic Edukators, une formation pop-rock de Chicago qui m'avait bien emballé.

C'est donc avec l'intention de bien m'amuser que je me suis rendu voir les USE pour une seconde fois. Mais, contre toute attente, c'est davantage le groupe en première partie qui m'a charmé. Les Edukators eux, ont livré une prestation correcte, où les "vieilles" pièces l'ont emporté sur les nouvelles, assez fades. Le groupe n'avait qu'un E.P. l'an dernier quand je les avais découvert. Et cette année, c'est encore la même chose. Aucun véritable album à se mettre sous la dent. Pourtant, le groupe s'est rendu à Los Angeles l'automne dernier pour enregistrer son premier disque, avec le guitariste de Weezer à la réalisation. "Mais le résultat n'était pas bon alors on est revenu ici et on l'a fait nous-mêmes", a mentionné le chanteur pendant le show. Étrange.

Donc, ma seconde rencontre avec les USE n'a pas été trop palpitante. Mais ce fut une toute autre histoire avec Horse in the Sea. Aussi originaire de Chicago, le groupe a un album à son actif et en me promenant un peu sur le web, j'ai vu qu'il commençait à être déjà pas mal populaire ici. C'est à se demander pourquoi il était en première partie d'un groupe qui n'a même pas d'album... Faisant dans la folk-pop, la formation m'a fait parfois penser à Belle and Sebastian et The Thrills. Le chanteur possède une jolie voix, accompagnée par une agréable choriste. Immédiatement après leur prestation, je me suis rendu acheter leur disque, le très bon I Order the Sun to Shine on Everyone. Allez sur leur MySpace pour vous donner une petite idée.

jeudi 12 février 2009

Du fromage en crottes... jaune!

Eh bien, je crois que je vais finalement pouvoir me faire de la poutine maison! J'ai trouvé du fromage en crottes tout à l'heure dans une épicerie.

Le fromage est jaune... C'est assez étrange!


Mais bon, paraît que ça goûte la même chose. Étant donné que c'est un produit réfrigéré, on mentionne de mettre les morceaux 5-10 secondes au micro-ondes pour que ça fasse "couic-couic".

Je vous en reparlerai.

mercredi 11 février 2009

Tarantino et les nazis

Quentin Tarantino se lance dans un film de guerre avec Inglorious Basterds, en salles en août prochain.

Brad Pitt est en vedette, au côté de Diane Kruger (les deux sont réunis de nouveau après Troy).

J'ai hâte de voir ça!

Jolie récompense

La photo ci-dessous a été prise il y a quelques jours dans une rue de Chicago.

1000$ de récompense pour retrouver un chien perdu. Vous ne trouvez pas que c'est beaucoup? Personnellement, je n'avais jamais vu ça.

Et il me semble qu'offrir 100$, 500$ ou 1000$ de récompense n'accélérera pas la retrouvaille du chien. À moins qu'il ait été enlevé et que les ravisseurs n'attendent qu'une rançon respectable.

mardi 10 février 2009

Les albums de la semaine: Malajube "Labyrinthes" et Mara Tremblay "Tu m'intimides"

Avec mes suggestions d'album, j'essaie généralement de ne pas trop parler d'artistes québécois afin de faire découvrir des groupes plus près de ma nouvelle ville d'adoption. Mais bon, je vais faire une exception cette fois-ci, avec un combo en plus, car les deux albums ci-dessous sont vraiment ceux que j'ai le plus écoutés ces derniers jours. Et ils valent la peine, laissez-moi vous dire.

Malajube
Labyrinthes

À tout seigneur tout honneur, débutons avec le groupe de l'heure: Malajube. Après un Trompe-l'oeil solide et unanimement accueilli, le groupe avait de fortes attentes devant lui. Déjà, la pièce Ursuline circulait sur la toile depuis quelques semaines et je ne cessais de l'écouter en boucle sans me lasser. Ce qui était bon signe. J'ai finalement acheté l'album aujourd'hui (merci iTunes) et j'ai dû l'écouter facilement 20 fois durant la journée. En fait, je n'ai écouté que ça. C'est vraiment rare que je veuille réécouter un disque immédiatement après la fin de la dernière chanson. Alors imaginez 20 fois. C'est dire à quel point la nouvelle galette du meilleur groupe québécois (eh oui, avec Karkwa!) est excellente.

Julien Mineau et sa bande ont réussi à concocter des pièces aux sublimes mélodies, parfois progressives, fragiles, émotives et pleinement rock. Ça s'écoute d'un trait, du début à la fin, sans aucun temps mort. Certes, on ne retrouve pas vraiment de bombes radiophoniques à la Montréal -40 ou de déchaînement contagieux à la Fille à plumes, mais cela démontre l'évolution du groupe. L'album m'a à ce point excité cette semaine que j'ai envoyé un courriel à plusieurs amis américains pour leur dire de l'écouter sur MySpace (le disque n'est pas encore disponible ici). Déjà, quelques mélomanes avertis apprécient ce qu'ils entendent. Et je me croise les doigts pour que la formation vienne faire un tour ici ce printemps!

Chansons à écouter: Ursuline, Porté disparu, 333, Cristobald
http://www.myspace.com/malajube (l'album en entier peut y être écouté pour l'instant, profitez-en)


Mara Tremblay
Tu m'intimides

Avant de succomber à la vague Malajube, j'ai passé plusieurs jours de la semaine dernière à écouter le nouvel effort de Mara Tremblay. Je dois dire que je ne connaissais que légèrement la discographie de l'artiste, n'ayant jamais véritablement écouté un de ses albums précédents au complet. Avec tous les excellents échos que je lisais par rapport à Tu m'intimides, j'ai décidé que j'allais maintenant me jeter dans le bain et que j'écouterais cet album du début à la fin. Wow. Quel excellent produit!

D'abord, la première pièce qui avait été rendue publique, Tu n'es pas libre, nous faisait voir une Mara complètement différente, avec une voix fragile, rappelant un peu les chanteuses françaises des années 60. J'ai dû l'écouter des dizaines de fois pour vraiment saisir que c'était Mara qui chantait. (car on s'entend, on est plus porté à connaître la voix un tantinet "countryesque" de la chanteuse). Sur une autre pièce, D'un côté ou de l'autre, c'est également la Mara à la voix plus haut perchée que l'on peut entendre. Dans les deux cas, ce sont des réussites.

Puisque c'est Olivier Langevin qui s'est chargé de la réalisation (Antoine Gratton a également participé aux arrangements), le disque comprend quelques morceaux rock qui décapent. Le plus percutant est sans conteste Le printemps des amants, une pièce qui m'a accroché dès la première écoute et que j'ai réécoutée à satiété avec le piton "repeat" sur mon iPod. J'ai aussi remarqué à quelques endroits (sur la pièce Hydrocarbone notamment) que Mara avait l'air d'une Fred Fortin au féminin, ce qui n'est vraiment pas un reproche.

Certaines personnes pourraient être rebutées par la pochette pour le moins surprenante de Mara, qui s'est vraiment mise à nue, c'est le cas de le dire. Mais passez outre ce détail, car ce qui se trouve à l'intérieur mérite grandement d'être écouté.

Chansons à écouter: Tu n'es pas libre, Hydrocarbone, Le printemps des amants, Plexus solaire
http://www.myspace.com/maratremblay

Un dur hiver? Où ça?

J'ai écrit il y a quelques semaines que l'hiver 2008-2009 était l'un des pires depuis plusieurs années à Chicago.

Eh bien, ça n'a pas duré bien longtemps. Aujourd'hui, il fait un retentissant 16 degrés Celsius avec gros soleil. Vraiment, je me croirais encore à Naples, en Floride!

C'est vrai qu'il n'a pas fait chaud en janvier, mais là, je ne vois pas de quoi il faut se plaindre. Bon, la température va baisser presque au point de congélation demain et ça va demeurer ainsi pendant les jours suivants. Mais quand même, on est loin d'un long et froid hiver. Quand il fait -40 pendant à peine une semaine, faut pas trop se plaindre!

Je me souviens l'an dernier. J'étais venu ici une semaine au début janvier et là encore, la température avait été d'environ 18 degrés Celsius pendant 3 jours. Méchant hiver!

Ville stressante? Mon oeil!

Eh bien, il faut croire que je ne partage pas du tout l'avis des gens du magazine Forbes. Faisant suite à mon message ci-dessous qui mentionne que la publication a nommé Chicago comme étant la troisième plus misérable ville aux États-Unis, voilà que j'apprends qu'il y a environ six mois, Forbes avait déclaré Chicago comme étant la ville la plus stressante au pays. QUOI???

Excusez-moi, mais c'est vraiment une aberration. J'ai visité de nombreuses villes des États-Unis (New York, Boston, Los Angeles, San Francisco, Las Vegas, Denver, Kansas City, St. Louis, Nashville, etc.) et Chicago est vraiment loin d'être la ville la plus stressante. En fait, je dirais même qu'elle est l'une des moins "énervantes", à des lunes de New York. Voyez-vous, ici, il y a le lac, la rivière et les parcs qui font que l'on peut vraiment respirer. C'est l'une des choses qui m'avaient frappé le plus en venant ici la première fois. À quel point la ville est énorme, mais on ne se sent pas oppressé. Dans la rue, au centre-ville, je trouve que les gens ont l'air moins stressés et sont plus souriants que dans la Grosse pomme.

Alors voilà pourquoi je suis si surpris de la déclaration de Forbes. Quelles sont ses raisons pour placer la Ville des vents au premier rang? L'augmtentation du chômage, le prix de l'essence élevé, la forte densité de la population et la mauvaise qualité de l'air créeraient, selon eux, un mélange parfait de stress.

Coudonc, est-ce que je reste dans la même ville?

New York, Detroit, Los Angeles et San Francisco complètent le top 5.

Chicago, la meilleure ou la pire?

Là, il va falloir que les gens se branchent. À la fin de 2008, le magazine GQ annonçait que Chicago était la ville de l'année. Parmi les raisons, on mentionnait la politique, les films, la littérature et l'architecture. Du côté du RedEye, on évoquait également la candidature des Olympiques, les artistes musicaux et bien sûr, Barack Obama.

Mais là, coup de théâtre. Le réputé magazine financier Forbes vient de publier sa liste des villes américaines les plus misérables. Et devinez quoi. Chicago arrive au troisième rang, n'étant battue que par Stockton, en Californie, et Memphis. Pourquoi Chicago? À cause de la météo médiocre, des longs transports, de l'augmentation du chômage et des taxes les plus élevées au pays.

Le magazine a étudié les 150 plus grandes villes américaines, celles avec une population de plus de 378 000 habitants. Les autres villes qui complètent le top 10 sont Cleveland, Modesto (Californie), Flint (Michigan), Detroit, Buffalo, Miami et St. Louis. L'an dernier, Detroit était la ville la plus misérable, tandis que Chi-town arrivait en sixième place.

lundi 9 février 2009

Nashville, Music City

Quelle belle surprise que fut cet arrêt à Nashville, après mon séjour de quelques jours en Floride. La populaire ville du Tennessee se trouvait directement sur notre chemin de retour vers Chicago et nous avons décidé de nous y arrêter vendredi soir dernier.

Surnommée Music City, Nashville est la ville par excellence du country. Je ne suis pas le plus grand amateur de ce style de musique, mais force est d'admettre qu'il est presque impossible de ne pas succomber à l'ambiance de fête et de party qui règne sur la rue Brodway les soirs de week-end. Dans les bars de l'endroit, on ne retrouve pas de la musique jouée par des DJ, mais bien des bands live. Partout.

Après être allés manger au Jack Bar-B-Que (une place où l'on fait cuire la viande pendant environ 15 heures avant de la servir) on s'est promenés un peu sur la rue, pour ensuite aller écouter un groupe au Robert's. On a fini la soirée au Wildhorse Saloon, considéré comme le plus gros bar country au monde.

Nashville est vraiment une superbe belle ville. Du moins, le peu que j'en ai vu. Il y a des trucs à prendre en photo là-bas à profusion. Disons qu'avec mon nouvel appareil, je me suis amusé pas mal. Voyez par vous-mêmes les meilleurs clichés que j'ai pris cette soirée-là (sur environ 600!).

L'aréna des Predators, dans la LNH.

Le Jacks Bar-B-Queue, une place bien populaire.

Le meilleur t-shirt ever de Johnny Cash.

Un magasin légendaire de vieux posters de concerts.

Dans le Robert's.








Dans le Wildhorse Saloon. Un bar avec deux balcons.

Le stade des Titans, dans la NFL.

Une réplique grandeur nature du Parthénon, en Grèce. Qui savait qu'il y avait ça à Nashville? Ç'a été bâti en 1897.