dimanche 31 août 2008

Rêve olympique

Depuis que je suis arrivé à Chicago, c'est souvent le bordel dans le métro. Les soirs de semaine et le week-end, il faut prendre son mal en patience, car plusieurs stations sous-terraines du centre-ville sont fermées pour rénovation. Et le reste du réseau est parfois bien lent. Je me suis informé de ça auprès de mon coloc et il m'a répondu que la ville faisait tous ces travaux en vue d'obtenir les Jeux olympiques de 2016.

C'est l'an prochain que nous saurons quelle ville obtiendra ces jeux d'été. Les quatre villes finalistes sont Chicago, Madrid, Tokyo et Rio de Janeiro. Je ne connais que la ville des vents (je ne suis jamais allé dans les autres) et je dois dire que ce serait un endroit idéal pour accueillir ces compétitions internationales.

La candidature de Chicago ne manque pas d'intérêt.


Le lac Michigan aux abords de la ville est parfait pour tenir plusieurs compétitions sur l'eau (aviron). La ville compte déjà plusieurs sites sportifs d'envergure (Soldier Field, US Cellular Field, United Center, Wrigley Field, de même que plusieurs universités). J'ai d'ailleurs lu à quelque part que Chicago était la seule ville en Amérique du Nord dont toutes les équipes sportives professionnelles jouaient dans des établissements à l'intérieur des limites de la ville (mettons que Montréal, avec seulement le Canadien, ne doit pas compter).

La majorité des Jeux se déroulerait dans les parcs, aux alentours des musées et du lac. "C'est l'intégration ultime du sport, de la nature et de la culture", a mentionné le directeur des communications de Chicago 2016.


Dans la candidature pour 2016, on mentionne que 91% des athlètes qui participeraient aux compétitions olympiques n'auraient que 15 minutes ou moins de déplacement à faire pour se rendre à leur site de compétition. C'est assez impressionnant quand on sait que pour d'autres J.O., il fallait parfois que des athlètes roulent plus d'une heure avant d'arriver à leur compétition.


Chicago n'aurait que peu de constructions de sites à faire, car 22 des 27 sites envisagés sont déjà existants ou seraient construits temporairement. Il est prévu que 5 sites soient bâtis en permanence si la ville obtient les Jeux, dont un stade olympique de 80 000 places dans le Washington Park.

Le futur stade olympique

Un autre des points forts de Chicago est son accessibilité pour les personnes en fauteuil roulant. Car on sait que la ville qui obtient les Jeux olympiques organise également les Jeux paralympiques. Et la Ville des vents est toute désignée pour accueillir cet événement.

La diversité culturelle de Chicago est aussi un attrait indéniable. "Cette ville possède une riche variété de cultures et de peuples. (il y aurait 100 groupes ethniques différents à Chicago). Les gens de partout dans le monde peuvent venir à Chicago et se sentir à la maison", a souligné le même directeur des communications.


Évidemment, il n'y a pas que des points positifs à propos de la candidature de Chicago 2016. Le principal problème qui peut se poser en est un d'ordre géographique. On sait que le CIO essaie de varier les villes hôtesses selon les continents et les pays. Ainsi, il est presque impossible que le même continent accueille deux Jeux consécutifs, tout comme deux pays voisins. Les États-Unis ont eu les Jeux d'Atlanta en 1996, de même que ceux de Salt Lake City en 2002. Cela dit, il se serait tout de même écoulé 20 ans entre les Jeux d'été d'Atlanta et ceux de Chicago.


Ce qui peut avantager Chicago auprès de Madrid et Tokyo, c'est justement qu'il y aura eu des Jeux en Europe (Londres, 2012) et Asie (Beijing, 2008). Logiquement, cela se jouerait donc entre Chicago et Rio de Janeiro. L'Amérique du sud n'ayant jamais accueilli de Jeux olympiques, Rio pourrait être le choix approprié, surtout que la ville possède plusieurs infrastructures d'envergure avec ses stades de soccer. Mais il y a aussi la pollution et la corruption qui peuvent nuire à sa candidature.

On se donne rendez-vous le 2 octobre 2009 pour le dévoilement officiel de la ville hôtesse des Jeux olympiques de 2016.


"Stir the Soul"




"New Chicago 2016 Logo"

jeudi 28 août 2008

L'album de la semaine: Beck "Modern Guilt"

Je n'ai jamais été le fan le plus assidû de Beck. Je connaissais bien entendu ses vieux succès (Loser, Devil's Haircut, Where It's At), mais c'est avec le disque très calme Sea Change que je me suis davantage attardé à sa discographie. Allez savoir.

Je n'ai pas été chanceux, car les deux albums suivants, Guero et The Information, m'ont presque laissé entièrement de marbre (malgré les très efficaces E-Pro, Girl et Think I'm In Love).

Beck et moi, c'est donc pas mal up and down. J'aime beaucoup ou pas vraiment.

Avec Modern Guilt, mes attentes n'étaient pas très élevées, mais je n'avais pas abandonné pour autant. Je me suis procuré l'album et je l'ai écouté en espérant apprécier. Eh bien, je dois dire que j'ai aimé du début à la fin. Ça débute en force avec Orphans, une chanson somme toute bien simple, mais avec des ritournelles mélodiques accrocheuses. Arrive ensuite la contagieuse Gamma Ray, que j'ai très hâte d'entendre live le 2 octobre prochain au Aragan Ballroom.

Chemtrails est à la limite d'être endormante, mais Beck sait nous accrocher juste à temps. La pièce-titre nous propose de petits beats de synthé et un riff de guitare simple et cool. J'adore. Après quelques passages moins excitants, le chanteur revient en grande force avec l'avant-dernière pièce, Profanity Players, un brulôt addictif qui ne peut laisser personne indifférent.

Beck en a encore "dedans", laisssez-moi vous dire. Et c'est bien tant mieux.

Chansons à écouter: Orphans, Gamma Ray, Profanity Players

On es-tu bien?

À l'heure où j'écris, ma soeur Aurélie a quitté Chicago depuis déjà quelques heures, car c'est ce matin qu'elle prenait l'avion à l'aéroport O'Hare. Ce qu'il y a de bien ici, c'est que le métro se rend directement à l'aéroport. Mais de chez moi, il faut prendre un autobus pendant une bonne demi-heure, suivi du métro. Résultat, un trajet d'environ une heure. Je l'ai fait ce matin aller-retour. À 7h AM. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour sa petite soeur.


Hier, pour la dernière journée de son séjour, nous avons décidé d'aller louer un vélo au centre-ville. Puisque nous avions fait pas mal toutes les activités prévues au programme, j'avais pensé que se promener sur le bord du lac à vélo serait une bonne façon de conclure son voyage. Et pour ce faire, nous n'avons pas choisi deux simples vélos. Non monsieur. Nous y sommes allés en grand avec un tandem. Eh oui, le moyen de transport tout désigné des couples et/ou touristes. Combien de fois avons-nous l'occasion de se promener en tandem, hein? Et aussi ridicule que cela peut paraître parfois, on a vraiment eu du fun.



Sur le bord du lac Michigan existe une piste cyclable de 16 milles de long appelée Lakefront Trail. J'avais déjà fait la partie nord en roller-blades et nous nous sommes donc attaquées à la partie sud. Pendant la première demi-heure, on s'affairait davantage à essayer de tenir en équilibre sur le tandem que d'admirer le paysage (ben non, ce n'était pas si compliqué). Étant donné que je connais un tantinet davantage le chemin, c'est moi qui oeuvrais à titre de conducteur du tandem (car on s'entend que la personne à l'arrière n'a pas grand chose à faire, à l'avant, tu dirige le vélo, tu freines et tu changes les vitesses, c'est bien plus de responsabilités!).



On avait le vélo pendant 4 heures et la durée fut parfaite. On a eu le temps de pédaler en masse, de s'arrêter pour casser un peu la croûte et prendre quelques très jolies photos. Il faisait tellement beau hier. Gros soleil et petite brise juste assez agréable pour nous rafraîchir. J'ai dû dire à ma soeur au moins dix fois tout au long de la journée: "Non mais on est-tu bien?".


La beauté du tandem, c'est que tu peux parler pas mal pendant tout le long du trajet (bon, ça peut être un inconvénient si la personne avec toi te tappe sur les nerfs!). Alors, pendant qu'on pédalait, j'ai donné quelques leçons d'anglais à Aurélie. Car il faut dire qu'avant de venir à Chicago, ma soeur manquait de confiance en anglais. Mais je dois dire qu'en seulement 10 jours (et grâce à mon coloc qui l'a grandement aidée), elle s'est vraiment améliorée.




Au bout de quatre heures, on est retournés à la statio de vélo. Non loin de là se trouvait le Millenium Park où nous avons décidé de s'arrêter pour se reposer un peu dans l'herbe. À ce moment-là avait lieu le test de son d'un spectacle de piano et violon au Jay Pritzker Pavilion. C'était vraiment merveilleux de se reposer dans le parc au son de la musique classique.

En soirée, pour nous remercier de notre hospitalité, Aurélie nous a fait le souper, avec des trucs achetés au Whole Foods. Puisque nous n'avons pas de table à manger, nous avons soupé dans le salon à la façon japonaise. Ça tombait bien, ma soeur avait fait un sauté de style asiatique.


Vraiment une très intense et agréable période de 10 jours qui se termine. Je crois que ma soeur a apprécié son séjour dans cette magnifique ville. Now, she understands!

L'album de la semaine passée: Liam Finn "I'll Be Lightning"

J'ai pris un peu de retard avec mes suggestions d'albums de la semaine. Alors, voici le disque de la semaine dernière que je vous conseille grandement d'écouter.

Liam Finn I'll Be Lightning

Il y a environ deux semaines, je n'avais jamais entendu le nom de Liam Finn. Pourquoi l'ai-je tout à coup découvert? Parce qu'il faisait la première partie d'un certain Eddie Vedder, à l'Auditorium Theatre. Quelques jours avant le spectacle, j'avais lu de très bons commentaires sur la toile à propos de la première partie de Finn. Ç'avait piqué ma curiosité et j'avais décidé de télécharger son nouvel album, qui s'avère être son premier, I'll Be Lightning. (j'ai acheté la vraie copie au spectacle, ne vous inquiétez pas)

Dès la première pièce, je savais que j'aimerais ça. Mon sentiment s'est poursuivi au deuxième morceau, et au troisième, j'étais littéralement conquis. Pour un premier effort, c'est grandement réussi. Cet Australien est vraiment très talentueux, ce n'est pas pour rien que Vedder lui a demandé de l'accompagner partout dans sa tournée nord-américaine et qu'il l'invite même à chanter avec lui la toute dernière pièce de son spectacle, Hard Sun.

Le disque est très ensoleillé, joyeux, et bourré d'agréables ambiances musicales (ça me fait un peu penser à John Vanderslice et parfois à Spoon). Toutefois, lorsqu'il monte sur scène, Liam est vraiment déchaîné. Accompagné d'une choriste, il a jonglé entre sa guitare et sa batterie pas mal tout le long. Gens de Montréal, allez le voir à la Sala Rossa le 5 octobre. Vous m'en redonnerez des nouvelles!

Chansons à écouter: Better to Be, Second Chance, Gather to the Chapel. Plusieurs vidéos à regarder également au http://www.myspace.com/theliamfinn.

mardi 26 août 2008

Rain Forest Rain!

Au lendemain de notre agréable visite au zoo, nous étions encore dans le "mood" animal. Que faire? Pourquoi ne pas aller souper au Rainforest Café?

Après avoir passé une partie de l'après-midi à se promener sur le Magnificent Mile (le surnom donné à une partie de l'avenue Michigan en raison de ses nombreux magasins huppés qui s'étendent sur un mile de long. C'est un peu le 5th Avenue de Chicago), nous sommes allés au restaurant, situé à côté du Hard Rock Café et du Rock'n Roll McDonald's.


En entrant dans le bâtiment, on se retrouve immédiatement dans un décor tropical. C'est la jungle, alors qu'il y a des plantes partout, même au plafond, une énorme chute à gauche, un crocodile qui rugit. On nous fait signe d'aller au deuxième étage. Là, on y voit des gorilles et un éléphant qui s'activent à toutes les dix minutes. Pour l'ambiance et un souper pas mal différent du St-Hubert, c'est la place!



Honnêtement, on allait souper là avec vraiment aucune attente au niveau qualité de la nourriture. Je me disais que ce resto-là avait sûrement mis tout son argent dans la décoration. Eh bien, on s'est quand même pas mal trompé. Les deux repas que nous avons commandés étaient vraiment très bons, j'en était surpris!



Le Rainforest Café est évidemment un restaurant qui s'adresse principalement aux touristes. Car je ne vois pas qui aimerait retourner à cet endroit une fois par semaine. La "surprise" de la première visite n'est plus là. Et même si le resto est aussi un paradis pour les enfants, les clients d'âge adulte peuvent y trouver amplement leur compte. Pour un petit souper dépaysé, et pour rigoler un bon coup avec les faux animaux que l'on trouve un peu partout (voir photos), c'est le Rainforest Café qu'il faut visiter! (http://www.rainforestcafe.com/)

Turtle + Ninja Turtle = LOVE

Attention le petit oiseau va sortir!

Zoo-zoo-zoo avec Alakazoo!

Le prochain Dylan?

Le Schuba's est une salle de spectacle que j'avais découverte en janvier dernier, lors de ma visite d'une semaine à Chicago. J'avais grandement aimé l'endroit et je voulais y emmener Aurélie lors de son passage ici.

On y est allé ce soir, voir Ezra Furman and the Harpoons. (http://www.myspace.com/ezrafurman)

Le gars était en "résidence" au Schuba's pendant les 4 lundis du mois d'août. J'avais lu à quelque part qu'on disait qu'il était le prochain Bob Dylan...

Eh bien, Ezra a vraiment de la gueule et une voix très particulière, que j'ai beaucoup aimée (qui peut être un mélange de Jack White, Janis Joplin et le chanteur de Clap Your Hands Say Yeah, mettons. En tous cas, je me comprends!). Quand il jouait de l'harmonica, on pouvait effectivement faire quelques rapprochements avec Dylan, mais sans plus.

Cela dit, j'ai vraiment eu le sentiment en regardant ce show que ce band de Chicago, et surtout Ezra, va se rendre loin. Je pourrai peut-être dire un jour que j'étais là au Schuba's, à l'été 2008.

Jumanji

On se souvient tous du film de 1995, Jumanji, avec Robin Williams, où des éléphants, girafes et autres gentils animaux se promenaient dans la ville après qu'un jeu de société soit devenu magique.




Aujourd'hui, ma soeur Aurélie et moi sommes allés au zoo. Situé en plein Lincoln Park, le zoo est totalement gratuit pour les visiteurs. La première fois que j'y étais allé, je m'attendais à un petit zoo qui ne comprenait que quelques animaux, d'où son statut de lieu gratuit. Je me souviens avoir trouvé qu'il y avait quand même pas mal de trucs à visiter. Mais je ne m'étais quand même pas éternisé à ce moment-là.



Tantôt, on s'est promené davantage. Et je me suis rendu compte que je n'avais peut-être vu que le tiers du zoo lors de ma première visite!








Dès notre arrivée, on tombe sur les kangourous. Je ne savais même pas que ces bêtes australiennes étaient parmi les "habitants" du zoo. Chimpanzés, zèbres, chameaux, ours, tigre, lion, flamand rose, la variété d'espèces animales était impressionnante. Aurélie a aussi vraiment tripé lorsqu'on a croisé deux girafes. "C'est mon animal préféré!", a-t-elle lancé, ne cessant de prendre photo après photo.





Avec le zoo qui est situé tout près du centre-ville, on se croyait presque en plein Jumanji (d'où le lien avec mon titre, voilà!).


Alors que la visite du zoo extérieur est déjà pas mal intéressante, c'est en entrant dans les pavillons intérieurs qu'on se rend compte que le site est vraiment formidable. À certains endroits, on se croirait au Biodome, car on se promène à travers des plantes et autres paysages tropicaux. On peut alors y voir des crocodiles nains, d'autres animaux qui ressemblent à une variété de kangouroux, des tonnes de poissons, etc.




Dois-je vous rappeler que tout ça était gratuit? (Non Keaven, aucun marketing caché!)

lundi 25 août 2008

Deep 'n Delicious

Depuis mon arrivée à Chicago, j'entends souvent parler de la deep-dish pizza. J'avais beau être venu ici à trois reprises, je n'étais jamais allé manger cette création de la ville des vents.

Ce soir, j'ai remédié à la situation.

En arrivant à la Pizzeria Uno, on nous informe que l'attente est d'environ 45 minutes. Il faut commander notre pizza, attendre à l'extérieur du resto pendant trois-quarts d'heure, aller s'assoir à notre table et la pizza arrive une vingtaine de minutes plus tard. Pour la cuire, il faut donc environ une heure.



Quand tu n'es pas pressé, c'est parfait. Ce soir, on avait tout notre temps. Après avoir commandé, on est allé se promener dans les rues avoisinantes. L'hôtesse nous avait dit qu'on pouvait sans problème aller se promener et revenir dans 30 minutes.

C'est ce qu'on a fait. En revenant au resto, on entend dans les haut-parleurs: "Last call for Raphaël!". Ouf, on n'était parti que depuis une demi-heure et on a failli manquer notre table.

On s'assoit, on commande une salade en attendant (vraiment très bonne). La fameuse pizza se pointe un quart d'heure plus tard. Elle est très épaisse et juteuse. Visuellement, elle n'a pas l'air si appétissante. Mais dès la première bouchée... WOW! C'est vraiment la meilleure pizza que j'ai mangée de ma vie (faut dire que je ne suis jamais allé en Italie).


Après le souper, on a terminé ça au Rock'n Roll McDonald's, facilement le plus gros Mcdo que je n'ai jamais vu. Il comprend un mini-musée, des escaliers roulants pour aller au deuxième étage et un bistro qui sert de la gélato. Très impressionnant!

Dans les confos divans en cuir du Mcdo!

dimanche 24 août 2008

Une ligue sans jupons

Ce matin, ma soeur et moi nous sommes levés avec l'intention de nous rendre au Wrigley Field. C'était la dernière possibilité d'amener ma soeur voir l'ambiance dans Wrigleyville, car les Cubs partent sur la route.

Le match débute à 13h20 et on arrive sur les lieux vers 13h. J'avais l'intention de me promener aux alentours du stade et d'attendre que le match commence avant de regarder pour des billets de scalpers. Car je croyais qu'ils seraient trop chers avant ça. Mais bon, tant qu'à passer devant les nombreux kiosques "TICKETS", aussi bien s'informer du prix immédiatement.

-Quels sont vos billets les moins chers?

-J'en ai à 30$, mais avec la vue obstruée, que me répond un gars.



Wow, 30$, c'est vraiment moins cher que je pensais. On se rend retirer de l'argent à un guichet et on continue notre promenade. Finalement, on voit un gars qui nous propose deux billets pour 70$. Combien coûtaient-ils à l'origine? 32$ chacun! Bref, on les avait presque pour le prix coûtant. On les a pris et on est arrivé à notre siège en plein à temps pour le premier frappeur du match.



Ma soeur a déjà joué au baseball dans sa jeunesse, alors elle connaît relativement les règlements. Mais il a quand même fallu que je lui explique quelques trucs de base. Même si elle ne suit pas du tout le baseball majeur, elle a vraiment apprécié son passage au Wrigley Field.


-Ils ont vraiment gardé l'esprit du vieux baseball, a-t-elle dit, faisant référence aux vignes dans le champ, à l'orgue qui joue entre les manches, au fameux Take Me Out to the Ball Game en septième manche (aujourd'hui, c'était l'acteur John Cusack au micro).



Aller au Wrigley Field, c'est effectuer un retour 30-40-50 ans en arrière. Je suis persuadé que quelqu'un qui n'y connaît rien au baseball peut vraiment aimer l'expérience quand même. Car c'est ça du vrai baseball. Du vrai gazon, le soleil qui plombe, l'orgue qui résonne dans les speakers, les vendeurs de hot-dogs et de bière, le père qui amène son jeune fils pour la première fois au stade, les fans invétérés de l'équipe avec leurs billets de saison.



Quand tu vas au Wrigley Field voir un match, pratiquement 90% des 40 000 spectateurs portent un t-shirt, gilet, casquette ou autre truc à l'effigie des Cubs. C'est normal, ils sont fiers de leur équipe, qui possède présentement le meilleur dossier de tout le baseball majeur.



"It's gonna happen", que l'on peut voir sur plusieurs pancartes dans le stade, à propos des chances que les Cubs remportent la série mondiale. On verra dans quelques semaines.


P.S. Le titre du billet fait évidemment référence au film Une ligue en jupons, dont quelques scènes ont été tournées au Wrigley Field. (titre suggéré par ma soeur)