Je ne sais pas si c'est moi qui ait trop d'attentes, mais lorsqu'on me dit qu'un "supergroupe" est formé d'un membre de Wolf Parade et Sunset Rubdown (Spencer Krug), un des Destroyer et New Pornographers (Dan Bejar) et un autre de Frog Eyes (Carey Mercer), je m'attends vraiment à un produit incroyable.
Ce fameux groupe s'appelle Swan Lake. En 2006, il a lancé un premier album, Beast Moans, qui m'avait laissé un peu sur mon appétit, malgré l'excellente chanson All Fires. Pour sa deuxième galette, Enemy Mine, j'avais encore de grandes attentes. Comment deux créateurs inspirés comme Bejar et Krug pourraient ne pas concevoir un opus extraordinaire ensemble?
Eh bien, le résultat est encore le même pour moi. C'est couci-couça. L'album est loin d'être mauvais et dénué d'intérêt. Mais on dirait que les trois musiciens ont pris tout ce qui était de plus "mollo" de leur matériel pour mettre ça sur un cédé. Ça donne de quoi de bien peu excitant, et surtout de parfois difficilement accessible. Pourquoi est-ce que j'en parle ici? Je ne le sais pas trop dans le fond! Peut-être parce que j'espère toujours changer d'idée et finalement tomber en amour avec ce supergroupe. J'aimerais tellement ça. Mais bon, au pire je peux toujours me rabattre sur les autres formations de ces trois prolifiques artistes.
Chansons à écouter: Paper Lace, Settle On Your Skin, Peace
www.myspace.com/swanlaketheband
mardi 31 mars 2009
lundi 30 mars 2009
Manquer le bateau
C'était la Soirée des Jutra hier soir. Je l'ai regardée en direct sur Internet. Malgré tous les efforts apparents de Karine Vanasse (non mais quelles tenues effroyables!), le gala était d'un ennui mortel.
Qui plus est, l'Académie semble vraiment avoir boudé sans doute le meilleur film québécois de 2008, Tout est parfait (d'accord, je n'ai pas vu Ce qu'il faut pour vivre, mais quand même la majorité des autres candidats). À part pour le Meilleur acteur de soutien (Normand D'Amour, pleinement mérité), le film n'a rien reçu d'autre. Niet.
En fait, le long métrage n'était même pas en nomination dans la catégorie du Meilleur film. Une aberration (cela a d'ailleurs soulevé un tollé au sein du milieu du cinéma québécois). Mais en plus, Yves Christian Fournier a échappé la statuette de la Meilleure réalisation, devant Lyne Charlebois (Borderline). Sans rien enlever à cette cinéaste (j'ai beaucoup aimé ce film également), je trouve que le travail de Fournier était nettement plus remarquable parce qu'il a dirigé plusieurs jeunes comédiens inexpérimentés pour son film. Étrangement, la production a été saluée un peu partout à travers le monde dans différents festivals.
Ça faisait plusieurs mois que je me disais bien qu'il fallait que je revisionne Tout est parfait, que je n'avais vu qu'une seule fois, en ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois, le 14 février 2008. Eh bien, je trouvais qu'en cette soirée de célébration du cinéma de notre belle province, le moment était on ne peut plus approprié pour ça.
Résultat, le film est tout aussi bon au deuxième visionnement. Évidemment, en sachant le dénouement final, le choc est moins grand, mais j'avais tout de même le motton à la fin. Le jeu des acteurs (Maxime Dumontier, bien qu'il ne parle pas dans la plupart de ses scènes, est criant de vérité), la réalisation de Fournier, la direction photo (même pas nominée aux Jutra, encore une fois), la musique, le regard sur les ados d'aujourd'hui, tout est parfait (!). Ce film mérite pleinement la consécration qu'il a eue à l'échelle internationale (d'ailleurs, est-ce que Maman est chez le coiffeur a eu véritablement un meilleur rayonnement à l'étranger, comme en fait foi son Jutra?). Les gens de l'Académie ont manqué le bateau cette année.
Qui plus est, l'Académie semble vraiment avoir boudé sans doute le meilleur film québécois de 2008, Tout est parfait (d'accord, je n'ai pas vu Ce qu'il faut pour vivre, mais quand même la majorité des autres candidats). À part pour le Meilleur acteur de soutien (Normand D'Amour, pleinement mérité), le film n'a rien reçu d'autre. Niet.
En fait, le long métrage n'était même pas en nomination dans la catégorie du Meilleur film. Une aberration (cela a d'ailleurs soulevé un tollé au sein du milieu du cinéma québécois). Mais en plus, Yves Christian Fournier a échappé la statuette de la Meilleure réalisation, devant Lyne Charlebois (Borderline). Sans rien enlever à cette cinéaste (j'ai beaucoup aimé ce film également), je trouve que le travail de Fournier était nettement plus remarquable parce qu'il a dirigé plusieurs jeunes comédiens inexpérimentés pour son film. Étrangement, la production a été saluée un peu partout à travers le monde dans différents festivals.
Ça faisait plusieurs mois que je me disais bien qu'il fallait que je revisionne Tout est parfait, que je n'avais vu qu'une seule fois, en ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois, le 14 février 2008. Eh bien, je trouvais qu'en cette soirée de célébration du cinéma de notre belle province, le moment était on ne peut plus approprié pour ça.
Résultat, le film est tout aussi bon au deuxième visionnement. Évidemment, en sachant le dénouement final, le choc est moins grand, mais j'avais tout de même le motton à la fin. Le jeu des acteurs (Maxime Dumontier, bien qu'il ne parle pas dans la plupart de ses scènes, est criant de vérité), la réalisation de Fournier, la direction photo (même pas nominée aux Jutra, encore une fois), la musique, le regard sur les ados d'aujourd'hui, tout est parfait (!). Ce film mérite pleinement la consécration qu'il a eue à l'échelle internationale (d'ailleurs, est-ce que Maman est chez le coiffeur a eu véritablement un meilleur rayonnement à l'étranger, comme en fait foi son Jutra?). Les gens de l'Académie ont manqué le bateau cette année.
dimanche 29 mars 2009
SXSW en vidéos
Je viens de me rappeler que j'avais pris quelques vidéos à Austin le week-end dernier, pour South By Southwest.
Il y en a quelques-uns qui sont intéressants, même si ma caméra est vraiment mauvaise pour le son et que je ne peux faire aucun zoom. En plus des photos que j'avais placées il y a quelques jours, ça peut vous donner une idée de ce fameux festival. J'ai déjà hâte d'y retourner!
Le premier est de Sebastien Grainger and The Mountains. C'est l'ancien chanteur/batteur du groupe Death From Above 1979.
Second vidéo, celui-là du groupe de San Francisco Scissors For Lefty.
Le prochain donne une petite idée de la frénésie sur 6th Street durant le festival. Remarquez à la toute fin le groupe de "black dudes" qui tourne un vidéoclip!
Pour notre dernière soirée à Austin, on s'est ramassés par hasard dans un bar avec un groupe hommage à U2, appelé Mysterious Ways. Le groupe n'avait aucun lien avec South By Southwest! Qui aurait dit qu'on aurait fait 19 heures de voiture pour voir un groupe hommage à U2... Remarquez que le groupe prend son travail au sérieux, alors que le chanteur ressemble à Bono et le guitariste à The Edge!
Le dernier, mais non le moindre: Marcy Playground et son one hit wonder Sex and Candy! On voit rien mais le son n'est pas si mal.
Il y en a quelques-uns qui sont intéressants, même si ma caméra est vraiment mauvaise pour le son et que je ne peux faire aucun zoom. En plus des photos que j'avais placées il y a quelques jours, ça peut vous donner une idée de ce fameux festival. J'ai déjà hâte d'y retourner!
Le premier est de Sebastien Grainger and The Mountains. C'est l'ancien chanteur/batteur du groupe Death From Above 1979.
Second vidéo, celui-là du groupe de San Francisco Scissors For Lefty.
Le prochain donne une petite idée de la frénésie sur 6th Street durant le festival. Remarquez à la toute fin le groupe de "black dudes" qui tourne un vidéoclip!
Pour notre dernière soirée à Austin, on s'est ramassés par hasard dans un bar avec un groupe hommage à U2, appelé Mysterious Ways. Le groupe n'avait aucun lien avec South By Southwest! Qui aurait dit qu'on aurait fait 19 heures de voiture pour voir un groupe hommage à U2... Remarquez que le groupe prend son travail au sérieux, alors que le chanteur ressemble à Bono et le guitariste à The Edge!
Le dernier, mais non le moindre: Marcy Playground et son one hit wonder Sex and Candy! On voit rien mais le son n'est pas si mal.
Plantes et animaux (prise 2)
Quatre mois exactement après les avoir vus au La Tulipe, je suis retourné à un concert de Plants and Animals, cette fois-ci au Schubas, ici à Chicago. Alors qu'en novembre dernier, ma fatigue m'avait empêché de bien apprécier le spectacle (c'était le jour même de mon retour à Montréal pour le temps des fêtes), je n'ai pas pris de chance vendredi dernier et je me suis posté au tout premier rang, question d'être bien attentif et pouvoir aussi prendre des photos.
Ma critique se retrouve ici.
Et mes photos sont ci-dessous.
Ma critique se retrouve ici.
Et mes photos sont ci-dessous.
vendredi 27 mars 2009
Encore des frissons
Plus de 24 heures après avoir visionné le superbe dernier épisode des Invincibles, j'écoute encore pas mal en boucle Still Loving You, de Scorpions. D'ailleurs, mon coloc américain doit me trouver bizarre d'écouter du vieux rock des années 80... mais bon c'est un autre sujet.
Tout ça pour dire qu'à chaque écoute, les frissons me passent partout dans le corps. C'est dire à quel point le choix de la chanson pour conclure cette série était parfait. Je ne sais pas qui dans l'équipe a eu cette idée, mais vraiment, cette chanson était on ne peut plus appropriée. Pour l'esprit justement des années 80 (plusieurs autres chansons de cette époque ont garni la trame sonore des Invincibles pendant les trois saisons), mais surtout pour les paroles:
If we'd go again
All the way from the start,
I would try to change
The things that killed our love.
Your pride has build a wall, so strong
That I can't get through.
Is there really no chance
To start once again?
I'm loving you.
Traduction libre:
Si on recommençait tout du début, j'essaierais de changer ce qui a tué notre amour
Ta fierté a bâti un mur impossible à franchir
Est-ce qu'il y a une chance de tout recommencer?
Je t'aime
Ces paroles accolées aux images de Carlos et ses parents qui apprennent la nouvelle de la mort de Lyne, et un peu plus tard avec l'image de Dark Evil-Hin qui tombe. Wow.
Je suis aussi content que l'équipe ait pu mettre la main sur la version originale de Scorpions, au lieu de nous offrir une reprise chantée par Kim Bingham (comme ce fut souvent le cas durant la série). Non pas que je n'aime pas la voix de Kim, mais ça prenait "the real deal" à la toute fin, comme on dit!
Tout ça pour dire qu'à chaque écoute, les frissons me passent partout dans le corps. C'est dire à quel point le choix de la chanson pour conclure cette série était parfait. Je ne sais pas qui dans l'équipe a eu cette idée, mais vraiment, cette chanson était on ne peut plus appropriée. Pour l'esprit justement des années 80 (plusieurs autres chansons de cette époque ont garni la trame sonore des Invincibles pendant les trois saisons), mais surtout pour les paroles:
If we'd go again
All the way from the start,
I would try to change
The things that killed our love.
Your pride has build a wall, so strong
That I can't get through.
Is there really no chance
To start once again?
I'm loving you.
Traduction libre:
Si on recommençait tout du début, j'essaierais de changer ce qui a tué notre amour
Ta fierté a bâti un mur impossible à franchir
Est-ce qu'il y a une chance de tout recommencer?
Je t'aime
Ces paroles accolées aux images de Carlos et ses parents qui apprennent la nouvelle de la mort de Lyne, et un peu plus tard avec l'image de Dark Evil-Hin qui tombe. Wow.
Je suis aussi content que l'équipe ait pu mettre la main sur la version originale de Scorpions, au lieu de nous offrir une reprise chantée par Kim Bingham (comme ce fut souvent le cas durant la série). Non pas que je n'aime pas la voix de Kim, mais ça prenait "the real deal" à la toute fin, comme on dit!
Du stuff de junior
Dernièrement, le site web de l'ONF a mis en ligne gratuitement plusieurs de ses productions. Parmi celles-ci se trouve l'excellent documentaire Junior, sur le milieu du hockey junior québécois. Je l'ai écouté il y a quelques semaines et le film est vraiment intéressant pour quiconque s'intéresse à ce sport et à ses dessous.
Les deux créateurs, Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault ont suivi pendant plusieurs semaines l'équipe du Drakkar de Baie-Comeau. Ce qui est vraiment captivant, c'est que les jeunes joueurs finissent par oublier entièrement la caméra et on pénètre ainsi pour vrai dans cet univers parfois secret. Moi qui ai été relationniste pour les Élites de Jonquière dans le Midget AAA, en plus de jouer moi-même au hockey pendant dix ans, j'ai trouvé le documentaire d'autant plus fascinant, parce qu'il me rappelait cette belle époque.
À visionner ici.
Les deux créateurs, Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault ont suivi pendant plusieurs semaines l'équipe du Drakkar de Baie-Comeau. Ce qui est vraiment captivant, c'est que les jeunes joueurs finissent par oublier entièrement la caméra et on pénètre ainsi pour vrai dans cet univers parfois secret. Moi qui ai été relationniste pour les Élites de Jonquière dans le Midget AAA, en plus de jouer moi-même au hockey pendant dix ans, j'ai trouvé le documentaire d'autant plus fascinant, parce qu'il me rappelait cette belle époque.
À visionner ici.
La fin d'une série culte
Quelle finale des Invincibles cette semaine.
Quelle troisième saison.
Quelle série, en fait.
L'émission vient de rejoindre mon top des séries québécoises avec La vie, la vie et Minuit, le soir. Il faudrait toutefois que je revisionne ces dernières pour savoir dans quel ordre je les classerais.
Mais avec le dernier épisode de nos Invincibles, j'avoue qu'il me serait difficile de placer l'émission autrement qu'en première place.
Pour le dosage toujours parfait entre l'humour et le drame, entre le ridicule et l'émotion. Pour le côté imprévisible de chacun des épisodes. Vraiment, ça paraissait que les auteurs avaient pris leur temps pour bien conclure la série (tandis que pour la 2e saison, on sentait parfois qu'ils avaient été bousculés par le temps).
Dans cet épisode ultime, j'ai adoré plusieurs moments.
-D'abord, la séparation cruelle mais inévitable des quatre amis.
-Les excuses de Ritch the Bitch à Carlos et sa proposition de finir son sous-sol
-Steve qui fait sa grande déclaration de bisexualité à Cynthia, qui s'attendait à quelque chose d'autre (nous aussi!)
-P.A. qui surprend tout le monde en se rendant véritablement en Haïti. Et son père qui lui dit de ne pas changer trop. "T'es fin", lui dit P.A.. "Je ne suis pas fin, je suis ton père." Le fils donne ensuite un baiser sur la joue de son paternel. Et c'est à ce moment que débute la marquante chanson Still Loving You, de Scorpions.
En voyant l'émission se commencer par une petite Lyne-la-pas-fine, je me disais que quelque chose de tragique lui arriverait. Le tour de force des auteurs aura été de nous faire détester son personnage tout au long des trois saisons pour finalement pleurer son départ.
Car oui, j'ai pleuré. Lorsqu'on voit le personnage de bédé de Dark Evil-Hin lâcher la main de Phantoman, au plus fort de la pièce de Scorpions, c'est véritablement un chef-d'oeuvre télévisuel qu'on a devant nos yeux.
En fait, chaque seconde des sept dernières minutes de l'émission est sublime. Parfaite. L'interprétation des comédiens, surtout Pierre-François Legendre à la toute fin, est à couper le souffle.
C'est sûr que l'on souhaite que les trois amis de Carlos répondent à leur téléphone lorsqu'il les appelle en pleurant. C'est sûr qu'on pense que le coeur de Lyne va se remettre à battre à la toute fin, lorsqu'on voit le moniteur.
Mais c'est ce qui fait que cette série est si géniale, et qu'une suite est officiellement écartée. Tout ne peut pas bien se terminer à New Big City. Mais l'espoir est tout de même à l'horizon pour les quatre Invincibles.
Vous allez me manquer.
Quelle troisième saison.
Quelle série, en fait.
L'émission vient de rejoindre mon top des séries québécoises avec La vie, la vie et Minuit, le soir. Il faudrait toutefois que je revisionne ces dernières pour savoir dans quel ordre je les classerais.
Mais avec le dernier épisode de nos Invincibles, j'avoue qu'il me serait difficile de placer l'émission autrement qu'en première place.
Pour le dosage toujours parfait entre l'humour et le drame, entre le ridicule et l'émotion. Pour le côté imprévisible de chacun des épisodes. Vraiment, ça paraissait que les auteurs avaient pris leur temps pour bien conclure la série (tandis que pour la 2e saison, on sentait parfois qu'ils avaient été bousculés par le temps).
Dans cet épisode ultime, j'ai adoré plusieurs moments.
-D'abord, la séparation cruelle mais inévitable des quatre amis.
-Les excuses de Ritch the Bitch à Carlos et sa proposition de finir son sous-sol
-Steve qui fait sa grande déclaration de bisexualité à Cynthia, qui s'attendait à quelque chose d'autre (nous aussi!)
-P.A. qui surprend tout le monde en se rendant véritablement en Haïti. Et son père qui lui dit de ne pas changer trop. "T'es fin", lui dit P.A.. "Je ne suis pas fin, je suis ton père." Le fils donne ensuite un baiser sur la joue de son paternel. Et c'est à ce moment que débute la marquante chanson Still Loving You, de Scorpions.
En voyant l'émission se commencer par une petite Lyne-la-pas-fine, je me disais que quelque chose de tragique lui arriverait. Le tour de force des auteurs aura été de nous faire détester son personnage tout au long des trois saisons pour finalement pleurer son départ.
Car oui, j'ai pleuré. Lorsqu'on voit le personnage de bédé de Dark Evil-Hin lâcher la main de Phantoman, au plus fort de la pièce de Scorpions, c'est véritablement un chef-d'oeuvre télévisuel qu'on a devant nos yeux.
En fait, chaque seconde des sept dernières minutes de l'émission est sublime. Parfaite. L'interprétation des comédiens, surtout Pierre-François Legendre à la toute fin, est à couper le souffle.
C'est sûr que l'on souhaite que les trois amis de Carlos répondent à leur téléphone lorsqu'il les appelle en pleurant. C'est sûr qu'on pense que le coeur de Lyne va se remettre à battre à la toute fin, lorsqu'on voit le moniteur.
Mais c'est ce qui fait que cette série est si géniale, et qu'une suite est officiellement écartée. Tout ne peut pas bien se terminer à New Big City. Mais l'espoir est tout de même à l'horizon pour les quatre Invincibles.
Vous allez me manquer.
La fin de Macadam Tribus?
J'ai appris la mauvaise nouvelle tout à l'heure. Dans la foulée de l'annonce des 800 mises à pied à Radio-Canada, on a aussi appris que certaines émissions de radio allaient être retirées de l'antenne, dont Macadam Tribus. Ayant collaboré à une occasion avec eux, et probablement que j'aurais poursuivi, cette nouvelle m'affecte donc en quelque sorte, quoique à moindre échelle de ceux qui y travaillaient à temps plein.
Il y a présentement un mouvement de mobilisation pour sauver Macadam Tribus sur Facebook. On espère que cela donnera le même résultat que pour Tout sur moi.
Il y a présentement un mouvement de mobilisation pour sauver Macadam Tribus sur Facebook. On espère que cela donnera le même résultat que pour Tout sur moi.
Nouvel homme en solo
A.C. Newman, le chanteur des New Pornographers, était en spectacle hier soir au Logan Square Auditorium, afin de faire la promotion de son second album solo, Get Guilty.
Ma critique se retrouve ici.
Je n'ai presque pas pris de photos cette fois-là, alors je n'en mettrai pas ici.
Ma critique se retrouve ici.
Je n'ai presque pas pris de photos cette fois-là, alors je n'en mettrai pas ici.
mardi 24 mars 2009
48 heures débiles à Austin
Ça fait deux jours que je suis revenu d'Austin et j'arrive à peine à m'en remettre. Ce fut un voyage intense (plus de 36 heures de route pour seulement 48 heures là-bas), mais tellement trippant. Comme j'avais déjà dit dans un autre billet, lorsqu'une possibilité de road trip s'offre à moi, je saute sur l'occasion sans hésiter. Car ces expériences sont pour la plupart toujours mémorables. Et Austin n'y a pas fait exception.
Pour lire mon compte-rendu complet sur le festival, rendez-vous sur le site de Montréal Concerts.
Dans ce présent billet, je vous raconterai plutôt les à-côtés de ce voyage assez malade mental.
Dans le meilleur des scénarios, on devait prendre la route jeudi vers 17h. Cependant, mon amie Garin m'envoie un message texte pour me dire que le départ n'ira pas avant 20h... Finalement, on est parti à 20h50. En venant me chercher, j'arrive pour mettre mes bagages dans le coffre de la voiture et je remarque la mention "BMW". Eh bien, voilà qui devrait rendre le voyage plus agréable! (la voiture est à la mère de mon ami Adam)
Adam prend la route pour les deux premières heures, mais il est trop fatigué de sa journée pour continuer. Je prends donc le volant. Tout va bien pendant la première heure, il n'y a presque pas de voitures sur la route. L'avantage (ou désavantage) d'une BMW, c'est qu'on ne sent vraiment pas la vitesse. À quelques reprises, je regardais le compteur pour me rendre compte que je roulais à 90-95 milles à l'heure (environ 150 km/h). Évidemment, je m'empressais de ralentir.
Mais bon, je devais rouler depuis peut-être deux heures que j'aperçois des girophares de l'autre côté de l'autoroute. À ce moment-là je regarde à quelle vitesse je roule: 80 milles à l'heure. "Ouf, c'est moins vite que tantôt", que je me dis. La voiture de police change de direction pour s'en venir derrière nous. "Merde, il est vraiment après nous." C'était la première fois dans ma vie que je me faisais tasser par la police.
-Papiers et immatriculation svp, demande le policier. Saviez-vous à quelle vitesse vous rouliez?
-80, que je réponds.
-Euh oui, c'est ça, rétorque l'agent, sans doute surpris de mon honnêteté. Savez-vous quelle est la vitesse dans cet État? (on était encore en Illinois)
-Non, je ne viens pas d'ici, que je réponds. (et ma réponse était franche, car je n'avais pas trop remarqué la limite... dans certains État, elle est de 70, même 75. Mais en Illinois, c'est 65)
Le policier est retourné à sa voiture pour 4-5 minutes. En attendant, Garin me mentionne qu'il ne me donnera peut-être qu'un avertissement lorsqu'il se rendra compte que je viens du Québec et que ça lui ferait trop de paperasse à remplir.
L'agent revient vers nous. Je me dis qu'il va sûrement me demander pourquoi je viens du Québec et que je conduis une BMW plaquée en Illinois.
-Ce sera un avertissement pour cette fois, me lance-t-il.
-Ah, merci beaucoup!
Parfois, ça vaut la peine d'être un étranger! Sur l'avertissement, il était écrit que j'avais roulé à 79, alors que la limite tolérée est de 75 (10 au-dessus). C'est ainsi que débutait notre périple!
Mes amis Keaven et Nicolas, qui trouvent tellement que je conduis mal, se sont sûrement dit en lisant ça: "on avait raison!". Mais non, j'ai conduit un total de 16 heures dans notre voyage aller-retour et tout s'est vraiment bien déroulé. J'ai conduit dans le traffic en arrivant à Austin, et même chose pour repartir. Ma confiance sur la route s'est grandement améliorée. Peut-être que ça aide d'avoir des passagers qui ont confiance en toi au lieu de te démoraliser.
Le lendemain, on roulait dans le Texas et on commençait à avoir faim. À part quelques grignotines achetées dans les stations-services, on n'avait pas véritablement mangé. Rendus à Waco (oui, la place de fous), Adam nous dit qu'il se souvient d'un resto où il était déjà allé dans un autre voyage. On prend une sortie pour aller au Czech Inn, mais c'est un hôtel. Tout près se trouve un restaurant appelé Bush's Chicken. Ça ne me dit rien qui vaille et j'ai peur que ce soit une sorte de PFK du Texas, mais on est tellement affamés qu'on décide d'y aller pareil.
My god que c'était dégueulasse. Après 4-5 bouchés pour être sûr que je ne rêvais pas, j'ai jeté mon assiette. Même le Coke était "flat". Le pire c'est qu'en reprenant la route, on a vu d'autres Bush's Chicken à au moins 3 ou 4 reprises. Vraiment un endroit à éviter coûte que coûte. Aussi bien mourir de faim.
On arrive finalement à la maison de l'ami d'Adam, qu'il nous avait gracieusement prêtée alors que lui était parti en voyage en Thaïlande. C'est une petite maison et l'extérieur n'est pas fameux. Eh bien, l'intérieur aussi laissait à désirer. L'ami d'Adam n'avait pas daigné faire le ménage, alors c'était le bordel partout et il y avait des Playboy dans tous les recoins de la maison!
Après avoir décompressé un peu, on a pris l'autobus pour nous rendre dans le feu de l'action. En chemin, on a passé devant des stades sportifs de l'Université d'Austin. Sans doute une des plus grosses universités aux États.
On a vu quelques spectacles en après-midi (voir mon texte sur Montréal Concerts pour les détails) et en soirée, le show de Health a été vraiment incroyable. J'ai d'ailleurs trouvé un vidéo sur Youtube de quelqu'un qui était à ce même spectacle.
Le lendemain soir, alors qu'on est au show d'Explosions In the Sky, Adam nous annonce que son ami John est revenu de son voyage de la Thaïlande. Merde. On ne sait trop quoi faire, car dans sa maison, il n'y a qu'un lit dans sa chambre et un divan. "Pas grave, on verra ça plus tard", nous dit Adam.
On poursuit la soirée sur 6th Street. Cette rue est vraiment incroyable et elle me fait penser à Broadway à Nashville, mais au lieu du country, c'est du rock partout. On termine la soirée en regardant le show de Marcy Playground, mais juste avant on se ramasse dans un bar à côté où se trouve un groupe hommage à U2. Pendant qu'ils chantent Sunday Bloody Sunday, on trouve ça drôle d'avoir fait 19 heures de voiture pour écouter un band hommage...!
Le festival est terminé pour nous et on retourne à la maison. John est là. Il est assis sur le divan avec ses deux chats, dans sa robe de chambre blanche qu'il a volé d'un hôtel thaïlandais. Il est saoûl, mais tout de même bien sympathique.
Que va-t-on faire pour dormir? John a la brillante idée de prendre deux fauteuils et de les coucher par terre pour faire un lit. Hum, pas sûr. Finalement, le temps passe et personne n'a de solution. Moi je suis déjà couché sur le divan, près à dormir. Un moment donné, je me lève et me rend compte que Garin n'est plus là.
-Garin est allée dormir dans la voiture et John joue du banjo, me dit Adam.
Coudonc, ça va bien!
Finalement, à 6h du matin alors que tout le monde brettait encore, j'ai eu l'idée de nous faire dormir à trois en largeur sur le lit. Tandis que John prenait le divan.
C'était bien drôle de dormir les trois tout croche sur le lit. Ça résumait bien ce week-end de fou qu'on venait de vivre.
Ne restait plus qu'un autre 16 heures de voiture à faire pour revenir à la maison (ç'a plutôt pris 19 heures, gracieuseté du plus grand bouchon de l'histoire d'Austin... eh, quand 2 millions de personnes veulent quitter la ville le dimanche après-midi, c'est ce que ça donne!)
Pour lire mon compte-rendu complet sur le festival, rendez-vous sur le site de Montréal Concerts.
Dans ce présent billet, je vous raconterai plutôt les à-côtés de ce voyage assez malade mental.
Dans le meilleur des scénarios, on devait prendre la route jeudi vers 17h. Cependant, mon amie Garin m'envoie un message texte pour me dire que le départ n'ira pas avant 20h... Finalement, on est parti à 20h50. En venant me chercher, j'arrive pour mettre mes bagages dans le coffre de la voiture et je remarque la mention "BMW". Eh bien, voilà qui devrait rendre le voyage plus agréable! (la voiture est à la mère de mon ami Adam)
Adam prend la route pour les deux premières heures, mais il est trop fatigué de sa journée pour continuer. Je prends donc le volant. Tout va bien pendant la première heure, il n'y a presque pas de voitures sur la route. L'avantage (ou désavantage) d'une BMW, c'est qu'on ne sent vraiment pas la vitesse. À quelques reprises, je regardais le compteur pour me rendre compte que je roulais à 90-95 milles à l'heure (environ 150 km/h). Évidemment, je m'empressais de ralentir.
Mais bon, je devais rouler depuis peut-être deux heures que j'aperçois des girophares de l'autre côté de l'autoroute. À ce moment-là je regarde à quelle vitesse je roule: 80 milles à l'heure. "Ouf, c'est moins vite que tantôt", que je me dis. La voiture de police change de direction pour s'en venir derrière nous. "Merde, il est vraiment après nous." C'était la première fois dans ma vie que je me faisais tasser par la police.
-Papiers et immatriculation svp, demande le policier. Saviez-vous à quelle vitesse vous rouliez?
-80, que je réponds.
-Euh oui, c'est ça, rétorque l'agent, sans doute surpris de mon honnêteté. Savez-vous quelle est la vitesse dans cet État? (on était encore en Illinois)
-Non, je ne viens pas d'ici, que je réponds. (et ma réponse était franche, car je n'avais pas trop remarqué la limite... dans certains État, elle est de 70, même 75. Mais en Illinois, c'est 65)
Le policier est retourné à sa voiture pour 4-5 minutes. En attendant, Garin me mentionne qu'il ne me donnera peut-être qu'un avertissement lorsqu'il se rendra compte que je viens du Québec et que ça lui ferait trop de paperasse à remplir.
L'agent revient vers nous. Je me dis qu'il va sûrement me demander pourquoi je viens du Québec et que je conduis une BMW plaquée en Illinois.
-Ce sera un avertissement pour cette fois, me lance-t-il.
-Ah, merci beaucoup!
Parfois, ça vaut la peine d'être un étranger! Sur l'avertissement, il était écrit que j'avais roulé à 79, alors que la limite tolérée est de 75 (10 au-dessus). C'est ainsi que débutait notre périple!
Mes amis Keaven et Nicolas, qui trouvent tellement que je conduis mal, se sont sûrement dit en lisant ça: "on avait raison!". Mais non, j'ai conduit un total de 16 heures dans notre voyage aller-retour et tout s'est vraiment bien déroulé. J'ai conduit dans le traffic en arrivant à Austin, et même chose pour repartir. Ma confiance sur la route s'est grandement améliorée. Peut-être que ça aide d'avoir des passagers qui ont confiance en toi au lieu de te démoraliser.
Le lendemain, on roulait dans le Texas et on commençait à avoir faim. À part quelques grignotines achetées dans les stations-services, on n'avait pas véritablement mangé. Rendus à Waco (oui, la place de fous), Adam nous dit qu'il se souvient d'un resto où il était déjà allé dans un autre voyage. On prend une sortie pour aller au Czech Inn, mais c'est un hôtel. Tout près se trouve un restaurant appelé Bush's Chicken. Ça ne me dit rien qui vaille et j'ai peur que ce soit une sorte de PFK du Texas, mais on est tellement affamés qu'on décide d'y aller pareil.
My god que c'était dégueulasse. Après 4-5 bouchés pour être sûr que je ne rêvais pas, j'ai jeté mon assiette. Même le Coke était "flat". Le pire c'est qu'en reprenant la route, on a vu d'autres Bush's Chicken à au moins 3 ou 4 reprises. Vraiment un endroit à éviter coûte que coûte. Aussi bien mourir de faim.
On arrive finalement à la maison de l'ami d'Adam, qu'il nous avait gracieusement prêtée alors que lui était parti en voyage en Thaïlande. C'est une petite maison et l'extérieur n'est pas fameux. Eh bien, l'intérieur aussi laissait à désirer. L'ami d'Adam n'avait pas daigné faire le ménage, alors c'était le bordel partout et il y avait des Playboy dans tous les recoins de la maison!
Après avoir décompressé un peu, on a pris l'autobus pour nous rendre dans le feu de l'action. En chemin, on a passé devant des stades sportifs de l'Université d'Austin. Sans doute une des plus grosses universités aux États.
On a vu quelques spectacles en après-midi (voir mon texte sur Montréal Concerts pour les détails) et en soirée, le show de Health a été vraiment incroyable. J'ai d'ailleurs trouvé un vidéo sur Youtube de quelqu'un qui était à ce même spectacle.
Le lendemain soir, alors qu'on est au show d'Explosions In the Sky, Adam nous annonce que son ami John est revenu de son voyage de la Thaïlande. Merde. On ne sait trop quoi faire, car dans sa maison, il n'y a qu'un lit dans sa chambre et un divan. "Pas grave, on verra ça plus tard", nous dit Adam.
On poursuit la soirée sur 6th Street. Cette rue est vraiment incroyable et elle me fait penser à Broadway à Nashville, mais au lieu du country, c'est du rock partout. On termine la soirée en regardant le show de Marcy Playground, mais juste avant on se ramasse dans un bar à côté où se trouve un groupe hommage à U2. Pendant qu'ils chantent Sunday Bloody Sunday, on trouve ça drôle d'avoir fait 19 heures de voiture pour écouter un band hommage...!
Le festival est terminé pour nous et on retourne à la maison. John est là. Il est assis sur le divan avec ses deux chats, dans sa robe de chambre blanche qu'il a volé d'un hôtel thaïlandais. Il est saoûl, mais tout de même bien sympathique.
Que va-t-on faire pour dormir? John a la brillante idée de prendre deux fauteuils et de les coucher par terre pour faire un lit. Hum, pas sûr. Finalement, le temps passe et personne n'a de solution. Moi je suis déjà couché sur le divan, près à dormir. Un moment donné, je me lève et me rend compte que Garin n'est plus là.
-Garin est allée dormir dans la voiture et John joue du banjo, me dit Adam.
Coudonc, ça va bien!
Finalement, à 6h du matin alors que tout le monde brettait encore, j'ai eu l'idée de nous faire dormir à trois en largeur sur le lit. Tandis que John prenait le divan.
C'était bien drôle de dormir les trois tout croche sur le lit. Ça résumait bien ce week-end de fou qu'on venait de vivre.
Ne restait plus qu'un autre 16 heures de voiture à faire pour revenir à la maison (ç'a plutôt pris 19 heures, gracieuseté du plus grand bouchon de l'histoire d'Austin... eh, quand 2 millions de personnes veulent quitter la ville le dimanche après-midi, c'est ce que ça donne!)
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