dimanche 17 août 2008

Bouteille vide

Bon, ratrappons un peu le retard.

Jeudi, invité par ma nouvelle amie américaine qui trippe sur les shows autant que moi, je me suis rendu au Empty Bottle. Un peu comme le Hideout, cet endroit est bien reconnu sur la scène musicale underground à Chicago. Presque à chaque jour, le bar/salle de spectacle accueille des bands autant locaux qu'étrangers.

Premier constat, tout comme le Hideout, l'endroit n'est pas à la porte d'à côté. J'ai dû prendre deux autobus pour m'y rendre. Durée du parcours: près d'une heure. Mais bon, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour découvrir des lieux très cool!

En entrant sur place, il y a une portion relaxe où l'on y retrouve quelques divans et une table de pool. À mon arrivée, vers 22h30, pas mal de personnes sont dans cette portion du bar. Je décide d'aller voir du côté "spectacle". Je passe deux portes et j'arrive près de la scène. Un deuxième band qui fait la première partie commence son set. Tout de suite en regardant les environs, je sens une atmosphère bien intéressante. Cette place a du vécu, une âme, et on le ressent immédiatement.

La scène est placée en diagonale dans un coin. Pourquoi? Parce qu'il y a une partie du parterre qui est à droite et une autre portion est à gauche, sur une plateforme surévelée. Bon, c'est un peu compliqué à expliquer comme ça, mais cette disposition fait qu'on est près du stage pas mal n'importe où. Faut dire que c'est pas trop compliqué d'être près, l'endroit ne pouvant sûrement pas accueillir plus de 200 personnes.

Pis le show, lui?

Très bon, vraiment intense.

Ouais, mais c'était qui qui jouait?

Ah ouais... The Duke Spirit, un band anglais mené par une fille. Physiquement, de loin je trouvais qu'elle ressemblait à Mélanie Brunelle, la blonde choriste de Dee (et relationniste pour La Tribu). Au niveau énergie, j'avais rarement vue ça. Une vraie bête de scène, flottant dans les mêmes eaux qu'Emily Haines, de Metric. J'étais presque hypnotisé, tellement que ce n'est qu'à la fin du show que j'ai remarqué qu'il y avait 7 musiciens sur la scène, et non 5 comme je le croyais!

À la dernière chanson du rappel, un gars saoûl est monté sur la scène, le cul à l'air, pour essayer de prendre la guitare d'un musicien et l'amener vers le speaker afin de faire du feedback. Vous auriez dû voir la chanteuse ramasser le gars et le garrocher en bas de la scène. De toute beauté.

Si jamais The Duke Spirit passe par Montréal ces prochains mois, allez les voir. Ça vaut la peine.


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